Jour de mai pluvieux mais heureux puisque je décidai de manger une raclette en famille. Un petit tour sur La fourchette, et réservation fut faite pour « Le chalet d’Avron« , situé rue de Montreuil dans le 11ème. La décoration est très typique, avec d’antiques skis, des jambons, de vieux ustensiles de cuisine accrochés aux murs … Une fois la porte du restaurant poussée on quitte Paris, et il est facile d’imaginer que dehors il neige sur les montagnes. Et dans les assiettes ? Lire la suite
Mois : mai 2015
Trois souvenirs de ma jeunesse – Arnaud Desplechin
Plébiscité quelques jours auparavant par le public et la critique au Festival de Cannes, je me décidai suite aux visionnages répétés de la bande annonce à me rendre en salle. D’Arnaud Desplechin j’avais aimé l’histoire de Jimmy P, délicieusement porté par Mathieu Amalric. Je retrouvais dans le dernier né du réalisateur ce comédien singulier que je suis depuis des années. Outre ce comédien aimé, c’est la moue mutine du jeune Quentin Dolmaire, incroyable sosie de mon premier émoi amoureux, qui attisait follement ma curiosité. « Trois souvenirs de ma jeunesse » raconte l’histoire de Paul Dédalus, fraîchement revenu en France après des années passées à l’étranger et que les renseignements soupçonnent d’être un espion. Lire la suite
La loi du marché – Stéphane Brizé
On retrouve Vincent Lindon dans un nouveau film, un film bien entendu social, la spécialité du comédien. Présenté pendant la quinzaine à Cannes, il su plaire à la critique, et m’a donné envie de le découvrir, d’autant que je suis Vincent Lindon assez régulièrement et qu’il m’a rarement déçue. Dans « La loi du marché », Thierry a perdu son travail presque un an et demi auparavant, et galère entre stage et entretiens d’embauche qui ne débouchent sur rien. Il a une famille à nourrir, un fils handicapé, et l’énergie qui s’évapore à mesure que ses recherches s’épuisent. Pourtant, il ne lâche rien … Lire la suite
Voici venu le temps de l’emménagement : Acte 1 – meubler son salon.
Vous ne le savez pas, je ne vous l’ai pas dit, mais j’ai enfin acheté un adorable nid douillet pour les années à venir, pour abriter mes bonheurs, mes quotidiens, mes joies et surtout … pour recevoir, ce que ne me permettait pas mon tout petit chez moi. Le temps de l’emménagement est venu, après le stresse des offres de prêt, l’angoisse de la signature, le bonheur de recevoir les clés, et les joies parfois matinées de grandes peurs des travaux. Dans quelques jours, cet appartement tant rêvé fera mes jours et mes nuits, et je regarde désormais comment le décorer avec le soin et le gout qu’il requiert. Et recevoir ses amis dans un beau salon, c’est important … C’est ainsi que je me suis retrouvée sur le site Maisons du monde, à me perdre dans les rayons.
Voici ma sélection, dites moi ce que vous en pensez !
Pour le Meuble Tv je craque sur le Meuble TV indus en métal noir :
Paris du crime : une manière originale de visiter Paris.
Lorsque le CE de notre entreprise nous a proposé cette activité, je n’ai pas hésité une seconde. J’avais déjà entendu parler de ces visites guidées à thème qui proposent aux curieux de visiter Paris, s’arrêter dans des endroits historiques, regarder, observer, découvrir, et apprendre de manière ludique les petites et les grandes histoires de notre capitale. La visite guidée qui a été choisie est « Le paris du crime ». Pendant 2h, grâce à Paris à pas contés, notre jeune guide nous a emmenés de la place Colette à Palais Royal jusqu’à la place du Châtelet. Je vous emmène découvrir le Paris du crime. Lire la suite
Les fleurs de cerisiers, un japonais à Nation.
Dans les japonais « à la Française », c’est à dire qui proposent essentiellement des sushis, des sashimis et des makis, il y a à boire et à manger, et parfois du tellement mauvais que ça donne mal au ventre. Ce soir là il fallait manger vite et bien avant de se rendre au cinéma. Un japonais sur la route, à quelques pas de la place de la Nation, devant lequel j’étais déjà passée mille fois sans jamais en pousser la porte, et le tour était joué, nous allions dîner chez « Les fleurs de cerisier ». Au menu des sushis, des makis et même des crispy makis comme autant de réjouissances! Lire la suite
Rattrapage ciné : Partisan & Lost river.
Partisan de Ariel Kleiman : J’étais plus intriguée que vraiment attirée par ce film qui a reçu assez peu de publicité, alors que son casting avait pour tête d’affiche Vincent Cassel. Gregori est un homme plutôt mystérieux qui vit en autarcie avec des femmes et de nombreux gosses, protégés du monde et sans véritable contact avec l’extérieur. Malgré l’air inquiétant de Grégori et le talent mutin de Jeremy Chabriel, jeune comédien aux yeux de chat, qui font de ce duo le pivot du film, le scénario reste trop faible pour que le film démarre réellement. Dans ce film venu d’Australie la tension est maîtrisée, le casting convaincant mais il manque une véritable histoire, le spectateur se demande d’où ils viennent, qui est cet homme, qui sont ces femmes … Lire la suite
La tête haute – Emmanuelle Bercot
Film d’ouverture du festival de Cannes, La tête haute est sorti le même jour en salle. La caméra suit un jeune garçon en proie à ses démons, à une mère irresponsable, et à un système éducatif et judiciaire qui peine à trouver une solution. Maloni vit dans une colère permanente, les traits crispés, les poings fermés, pas avare de crises de violence terribles. Entre les passages chez la juge incarnée par Catherine Deneuve, les séjours en centre de rééuducation et un petit arrêt en prison, il trouve quand même l’occasion de trouver l’amour. Un amour qui le sauvera peut être. Ou pas. Lire la suite
Végébowl , un restaurant végétarien à Grands Boulevards
Végébowl se présente comme un restaurant chinois avec tous les plats que l’on a l’habitude de croiser dans les chinois traditionnels : des nems, des plats de bœuf, poulet ou de poisson en sauce, du riz cantonais … mais tout cela avec de la « fausse viande », entièrement réalisée grâce à des protéines d’origine végétales, notamment du tofu. Les similis carnés ont le vent en poupe. Il y a environ huit ans j’avais découvert Tien Hiang dont je vous avais parlé : ici. Chez végébowl l’idée est exactement la même. Le restaurant se présente comme une cantine, à 20h, quand nous sommes arrivées, nous étions seules. Lire la suite
Un pigeon perché sur une branche, philosophait sur l’existence – Roy Anderson
Difficile de trouver un cinéma ayant ce fameux film au nom à rallonge dans sa programmation. Je le trouvais pourtant à l’affiche du MK2 Beaubourg, et prenait un ticket pour « Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence« . Ayant vu la bande annonce, je savais que le film serait un ovni, et je ne me trompais pas de beaucoup, il est simplement encore plus étrange que prévu. Le film se constitue d’une succession de saynètes au cours desquelles on retrouve les personnages déjà vus. Si vous vous rendez à une séance d' »Un pigeon … » assurez vous de n’avoir pas un petit creux ni une trop grande envie de dormir. Lire la suite