Holden est un jeune membre du FBI, spécialisé dans les prises d’otages. Suite à une de ses interventions qui tourne mal, il se retrouve à enseigner. Après sa rencontre avec Bill Tench, il commence à interroger des détenus d’un genre particulier, des tueurs responsables de crimes particulièrement violents et odieux, parfois en série, et une nouvelle science naîtra : le profilage. 

Une série qui commence tranquillement, avant de nous happer. Il est question à la fois l’avancement de l’Histoire des sciences criminelles, mais aussi de résolution d’histoires de meurtres sur lesquels le duo travaille en collaboration avec les polices locales. L’aspect très psychologique est mis en avant, au travers non seulement de l’interview de très célèbres meurtriers, mais aussi de la répercussion de leur métier sur la vie personnelle des deux agents.

Et même si l’on peut ressentir un rythme légèrement poussif sur les deux premiers épisodes, la série prend son rythme de croisière et vous emmène dans les méandres tortueux de cerveaux criminels mais aussi d’institutions déroutées par ces nouvelles méthodes d’investigations. De la réalisation, à l’image, tout est soigneusement travaillé, jusqu’à la reconstitution d’une époque.

Le duo d’agents fonctionne parfaitement, entre le jeune sur-motivé aux emportements parfois difficilement maîtrisables, et le l’homme plus mûr mais qui n’encaisse pas tout, les comédiens sont parfaits. Pas manichéens, justes, bruts et investit.

Avec une réalisation classique mais très maîtrisée, Mindhunter se classe parmi les réussites du genre.