Revue ciné : Rogue one & L’ascension

1Rogue One – Rogue  (II) : Je n’avais jamais vu un épisode de Star Wars, renonçant à chaque fois car l’univers ne m’intéressait pas. Comme tout à chacun, je connais Dark Vador ou Princess Leia, et vaguement les problèmes de guerre entre l’empire et la rébellion. Je sais bien de qui Dark Vador est le père, et que R2D2 est un mignon robot qui parle. Mais question culture Star Wars ça s’arrête à peu près là. Pourtant, cette fois-ci, j’ai craqué. Je suis allée voir Rogue One, sans savoir où placer ce nouvel épisode dans la chronologie. Et j’y suis allée gaiement. La rébellion se rebelle, et la gamine d’un éminent scientifique se place en tête d’une action de force pour voler les plans de ce qu’ils appellent Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire. 

Ça canarde de partout, ce qui n’est pas ma tasse de thé. La musique permanente tend à rendre absolument toutes les scènes dramatiques. J’en suis sortie à moitié convaincue, sans doute aussi parce que contrairement à ce que je voulais bien croire, je me serais sentie plus impliquée en ayant vu les autres épisodes. Difficile de vous donner mon avis sur cet épisode compte tenu de ma légitimité. Disons que si vous êtes aussi novice que moi, vous y verrez surtout un beau film d’action intergalactique. Esthétisant, et haletant, bourré de répliques drôles et cinglantes, il ne laisse que peu de répit entre deux scènes d’action. Voici ce que je retiens de mon premier Star Wars.

1L’ascension – Ludovic Bernard :  Comédie bien accueillie par la critique, L’ascension se propose de retracer l’exploit d’un habitant de la Courneuve qui, en 2008, a grimpé au sommet de l’Everest, sans aucune préparation. Nadir Dendoune  devient Samy Diakhate et c’est pour les beaux yeux d’une fille qu’il part dans cette folle aventure. Il s’agit bien d’une comédie. Je le précise car le film relate les faits de manière relativement peu crédible, le comédien n’ayant pas tant l’air que ça de braver des conditions extrêmes, qu’il s’agisse du froid, du manque d’oxygène ou de la fatigue. Malgré tout, le spectateur s’attache au jeune Samy, joliment interprété par Ahmed Sylla.

Comédie fraîche, haletante, aux dialogues bien écrits, et portée par un comédien attachant et naturel, L’ascension est une bonne surprise. On se prend à vibrer avec lui, à souhaiter le voir réussir, pour lui même mais aussi pour que son amour pour sa belle puisse s’épanouir.  Ajoutons de très beaux paysages de montagne et ce feel good moovie, parfois maladroit mais réjouissant, atteint ses objectifs. Ahmed Sylla dans son premier grand rôle au cinéma est à suivre, ses grands yeux et son grand sourire n’ont d’égal que son énergie. Un divertissement bienveillant et très agréable à suivre. Bravo au réalisateur pour son premier long métrage !

6 réflexions sur “Revue ciné : Rogue one & L’ascension

  1. davel_x dit :

    J’ai trouvé Rogue One beaucoup plus difficile d’accès si tu n’as pas le background de la saga que The Force Awakens (l’épisode 7), ça rentre direct dans le vif du sujet sans re-résumer les histoire de l’empire, des rebelles et tout le toutim. Moi j’ai pas ultra kiffé, j’ai bien aimé la fin (l’attaque) mais tout le début est d’un chiant…

    • auroreinparis dit :

      Coucou !
      Je n’ai pas vu l’épisode 7 mais j’ai cru comprendre qu’ils avaient rendu l’épisode Rogue One un peu alambiqué pour pas grand chose. Perso j’ai pas eu trop de mal à rentrer dedans, mais j’ai surement pas tout saisi ! Merci pour ton message !!

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