Le monde de Nathan de Morgan Matthews : A ne pas confondre avec Le monde de Narnia. Dans le monde de Nathan, il n’y a que les mathématiques. Souffrant de traits autistiques, le jeune garçon n’a d’attrait que pour la science mathématique, les chiffres, les motifs, et se renferme frontalement à la mort de son père. Grâce à sa mère, il se dégote un professeur atteint de sclérose en plaques, souffrant, ayant abandonné tout espoir de carrière, mais qui pousse le jeune homme à tenter les Olympiades de mathématiques. A la fois plutôt joli et tendre, le film manque, il me semble mais je peux me tromper, de réalisme concernant les difficultés de l’autisme.
Le spectateur passe toutefois un bon moment à suivre cette personnalité complexe, obnubilée par sa seule matière fétiche et qui refuse la moindre tendresse à sa mère. Malgré un scénario plutôt simpliste et cousu de fil blanc, et même si quelques clichés et bons sentiments affleurent ici et là, la mièvrerie n’est pas au rendez-vous. Classique, pas réellement transcendant et me semblant assez peu représentatif de la souffrance occasionnée par cette maladie au malade et à son entourage, il reste tout de même un film qui se laisse regarder.
Vice versa de Peter Docter: Le dernier né des studios Pixar se propose d’étudier ce que nous avons dans la tête, et comment sont gérés les émotions et les souvenirs. Rien de scientifique dedans, mais beaucoup de fantaisie, et une réflexion pas si naïve. C’est dans la tête d’une petit fille de 11 ans que nous nous retrouvons, dans le siège de ses émotions, au sein duquel la joie s’applique à rendre chacun des jours de la petite fille plus merveilleux les uns que les autres, jusqu’à ce que les parents décident de déménager, et que la catastrophe survienne.
D’une intelligence et d’un humour rare, ce film d’animation est une jolie métaphore du passage de l’enfance à l’adolescence, une fine analyse de la nuance qui patine désormais les sentiments lorsque l’on devient plus adulte. Tout n’est plus rose ou noir, les sentiments, et par conséquent les souvenirs portent le sceau de diverses émotions. Haletant, fin, subtile, drôle, animé de personnages truculents, « Vice versa » se révèle une véritable petite pépite, à voir et à revoir. Les studios Pixar, après quelques légères déceptions, frappent de nouveau un grand coup.
Vice Versa me tente trop !
Il sort demain , et je te le recommande vivement !!
Une question, à partir de quel âge peut-on apprécier Vice Versa ?
Bonjour ! Je pense qu’à partir de 6 c’est bien, avant l’enfant sera content de voir des images amusantes mais ne comprendra pê pas , même le premier degré.
Merci !
Je n’avais pas spécialement envie de voir Vice versa mais tu me fais changer d’avis !
Je pense qu’il vaut le coup ! Après il y a pas mal de sorties cette semaine …
En ce qui concerne Vice Versa, j’ai bien aimé, c’est divertissant, touchant, drôle, assez intelligent etc… Après, j’avoue ne pas partager cet enthousiasme général autour de ce film. Je n’ai pas été bouleversée comme je l’ai été comme pour Là-Haut ou Toy Story 3. Et, paradoxalement, j’ai à la fois trouvé ce film trop adulte et trop simpliste, c’est bizarre comme sensation…
J’ai beaucoup ri, je l’ai trouvé très fin mais en même temps je l’ai vu avant même sa sortie et n’ai pas été victime e tout ce battage médiatique.
L’autisme est un sujet qui me passionne malheureusement ce film a fait un passage plus qu’éclair par chez moi 😦
Quant à Vice Versa je partage son enthousiasme, une vraie pépite comme tu dis, qui s adresse à des moments différents du film aussi bien aux petits qu’aux adultes qui les accompagnent, ce qui est très bien joué de la part de Pixar 🙂
Le monde de Nathan n’est pas très réussi, je ne pense pas qu’il soit un bon film sur l’autisme …
Et je suis complètement d’accord pour Vice versa, il mérite amplement son succès !