Après avoir entendu tous les sons de cloche et avoir été effrayée par le caractère à priori très violent de cette série, nous avons finalement osé nous aventurer dans l’univers d’ « American Gods ». Shadow Moon doit sortir de prison le vendredi suivant. C’est finalement avec quelques jours d’avance qu’il est relâché, pour … assister à l’enterrement de sa femme. Il fait alors la rencontre d’un homme qui lui propose de travailler pour lui et c’est son univers entier qui bascule inexorablement. 8 épisodes seulement, court mais efficace.
American gods est une expérience en terme d’image et de son. Chaque plan, chaque séquence, chaque image a un grain particulier. Immersion dans un monde mystique parfaitement réussie, notamment grâce à cette image ultra stylisée et adaptée à chaque époque relatée. C’est parfois d’une beauté rare, parfois d’une violence noire, mais toujours léché et maîtrisé. A noter les scènes de combat orchestrées avec minutie qui pourraient vous rappeler celles de Kill Bill.
Bien que l’on démarre plutôt fort, à un rythme soutenu, la série ralentit finalement autour du deuxième épisode, pour prendre un chemin plus lent, bardé de digressions J’ai trouvé la réalisation et son rythme irrégulier, maîtrisée, et addictive malgré finalement assez peu de rebondissements. Je me suis peut être laissée avoir par la forme, qui cache un fond moins dense qu’attendu, mais avec un plaisir sans borne !
Oubliez tous vos repères, renoncez à tout comprendre, et laissez vous prendre au jeu de ce curieux road-trip à travers les Etats unis, à la rencontre de différents Dieux. Acceptez de plonger tête la première dans ce monde métaphorique, et à vous trouvez nez à nez avec les nouvelles idoles de l’humanité. Acceptez les morts qui reviennent à la vie, et autres bêtes extraordinaires. Imaginative, aventureuse, audacieuse. Jamais vue.
Chaque personnage est un monde à lui seul, un monde fascinant, légendaire, dérangeant, hypnotique. Chaque personnage est un mystère, intrigue le spectateur, questionne, interpelle. Vous apprécierez les digressions, consacrées à l’un ou à l’autre. Chacun interprété par un comédien impressionnant. Vous croiserez la route de dieux, de morts revenus à la vie, ou encore de leprechauns.
Vous l’aurez compris, j’ai aimé American Gods et son image stylisée, presque à outrance. Chaque image comme un tableau, ça pourra peut être sembler excessif, mais je me suis complètement laissée emporter par la vision fantasque et métaphorique offerte par Bryan Fuller et Michael Green.
Connaissez-vous la série American Gods ? Qu’en avez-vous pensé si vous l’avez visionnée ?
Un scénar minimaliste, un ennui total. 😦
G pas dépassé le 2ème épisode.
Ah mince, on a pas e même avis du tout !
Vivement la suite 😉
Je suis d’accord !
J’ai très envie de lire le roman en tout cas 🙂 belles fêtes à toi !
Je ne connais pas le roman du tout, je serais très curieuse ! Mais j’aime le côté visuel de la série 🙂 Joyeux noël !