Revue cinéma : Les bienheureux & A ghost story

Algérie, 2008. Le pays pleure encore ses morts et sort à peine de la guerre civile, meurtrière et traumatisante. Ceux qui sont restés sont fragiles, détruits par les années qu’ils viennent de vivre. Deux familles sont les témoins de la caméra de Sofia Djama, ils ont chacun vécu l’enfer, mais le scénario n’insiste pas dessus. On y voit des peines, des angoisses, des envies d’ailleurs, des disputes mais aussi, un amour sans borne pour ce pays schizophrène, dans lequel les jeunes sont religieux mais fument de l’herbe et boivent de l’alcool.  L’Algérie se cherche un avenir, ses habitants aussi. Lire la suite