De la filmographie de Desplechin, Les fantômes d’Ismaël est le troisième que je visionne, Après les remarquables Jimmy P et Trois souvenirs de ma jeunesse. La présence d’Amalric me motivait une fois de plus ainsi que le souvenir des deux précédents qui me donnait envie, une fois de plus, de découvrir sa dernière réalisation. Les fantômes d’Ismaël est plus singulier, plus tortueux peut-être, viscéral dans son observation du manque puis du bouleversement de la réapparition. Ismaël est cinéaste, à la veille de tourner son prochain film. Amoureux de Sylvia, il vit pourtant toujours dans le fantôme de sa femme disparue vint ans plus tôt. Lire la suite