Nos pires voisins de Nicholas Stoller : Une fois n’est pas coutume, Zac Efron n’était pas ma motivation principale à voir ce film, même si son torse musclé et son beau visage n’était pas désagréable à regarder tout au long. Surtout que je dois avouer avoir été assez déçue par cette comédie que j’attendais avec impatience. Un couple de trentenaires s’installe avec leur bébé dans une banlieue proprette. Anciens fêtards, ils ont quelque peu de mal à accepter de devenir un « vieux couple » avec enfant, et se languissent des fêtes incroyables avant l’arrivée de la petite. C’est alors qu’emménagent dans la maison mitoyenne, une fraternité, ce type de groupes d’étudiants qui mettent la musique à fond et organisent de gigantesques fiestas ! Au début tout va bien, jusqu’à ce que l’entente cordiale ne fonctionne plus et que la guerre entre voisins soit déclarée.
J’ai trouvé « Nos pires voisins » assez plat et prévisible. Malgré un couple plutôt drôle et bien interprété par Seth Rogen et Rose Byrne, j’avoue m’être ennuyée devant des gags téléphonés et longuets. Au début, ce conflit générationnel doublé d’une guerre de voisinage entraîne une réflexion sur le passage difficile à l’âge adulte, mais très vite, le filon s’épuise. Malgré quelques bonnes scènes et quelques dialogues truculents, je me suis plus souvent senti gênée que réellement amusée par cette comédie à moitié trash et à moitié sentimentale, souvent vulgaire, rarement hilarante.
Le procès de Viviane Amsalem de Ronit Elkabetz et Shlomi Elkabetz : Sorti le 25 juin, je l’avais noté dans mes tablettes puis oublié. Enfin, je me suis décidée à aller voir ce film Israélien sur le divorce compliqué de Viviane Amsallem. En Israel on ne divorce pas comme ça, encore faut-il que Monsieur soit d’accord, et dans ce cas précis, il ne l’est pas. Ce film de près de 2h est un huis clos qui se déroule entre les murs d’un tribunal rabbanique, avec toujours les mêmes protagonistes : mêmes juges, même plaignante, même défendeur, mêmes avocats. Parfois, le mari ne se présente pas. Parfois, l’épouse revient dans le foyer familial puis s’en va de nouveau, excédée par cet homme qu’elle n’aime plus. Et on les retrouve au tribunal, toujours avec les mêmes questions et les mêmes refus.
J’ai lu qu’il s’agissait du troisième film ayant pour figures principales ce couple déjà malheureux dans les précédents opus, et j’aurais aimé les voir avant de m’attaquer à celui-ci. Le personnage du mari, interprété par Simon Abkarian, est complexe, il ne parvient pas à se résoudre à rendre sa liberté à une femme qu’il ne regarde pourtant plus. Les comédiens sont fabuleux mais le film peut être trop long, cette guerre des nerfs pèse aussi sur le spectateur et je suis sortie fatiguée de cette lente agonie d’un couple brisé. Un peu d’air frais venu de l’extérieur parvient dans la salle de tribunal sous la forme des témoins, parfois tragiques, parfois comiques, malmenant l’immuabilité des séances, mais le reste du temps c’est la fixité des plans qui domine, en représentation d’une situation qui n’avance pas. Ce film est aussi beau que lent et déchirant. Sont à l’honneur les mots et les émotions des visages, à la fois austères et pleins de feu, pour faire de ce procès un film vraiment fort.
Aucun des 2 ne me tente en même temps çà tombe bien c est absence totale de ciné en Aout pour le moment 🙂 #vacancesjoublietout
Ahah tu as la chance d’être en vacances. A Paris le temps est tellement mauvais qu’heureusement que l’on a encore le ciné … 🙂
Si tu veux un film pas prise de tête et dont tu sors avec la banane je te conseille New York Melody personnellement, ainsi que Once le premier film du réalisateur si tu ne l’as pas vu !
Je me demande toujours pourquoi je ne suis pas allée le voir depuis le temps qu’il me tente, surement une question d’horaires … Mais il est toujours noté dans mes tablettes !
Zut pour nos pires voisins il me tentait bien mais là tu me démotives totalement 🙂
Au moins, avec cette critique, tu iras sans illusion, et tu passeras peut être un bon moment ! J’ai juste mis la barre trop haute !