[Humeurs] 5 difficultés à dépasser lorsque l’on devient végétalien.

5 difficultés à dépasser lorsque l'on devient végétalien végane

Devenir végétalien, c’est à dire refuser de manger tout ce qui est issu de l’animal ou obtenu par son exploitation, de la viande jusqu’au miel, n’est pas un processus facile. Devenir végan, qui est une visée encore plus large puisque cela revient à refuser toute forme d’exploitation animale, certains allant jusqu’à renoncer à l’emploi de chiens d’aveugle par exemple, l’est encore moins.  Mais dans cet article, je ne vais m’intéresser qu’à la nourriture, on parlera donc de végétalisme et non de véganisme qui embrasse une vision plus complète de la philosophie.  Quand je suis devenue végétalienne, il y a un peu plus d’un an, j’ai été confrontée à certaines difficultés. Je vais vous en donner cinq, et vous indiquer comment les surmonter.

«Mettez un enfant dans un berceau avec une pomme et un lapin. S’il mange le lapin et joue avec la pomme, je vous achète une voiture neuve!» (Harvey Diamond)

1- Supporter le regard de la société sur son assiette lorsque l’on est végétalien

Depuis de nombreuses années, l’opinion public sur le végétarisme et même, maintenant, le végétalisme, évolue de manière réellement positive. Beaucoup ont lu des études démontrant les bienfaits de ce mode de vie sur l’environnement, la santé et même, les performances sportives et cognitives. Pour autant, lorsque je suis devenue végan, les midis à la cantine me sont devenus pénibles dans le même temps, car sans jamais vouloir être méchants, certains collègues n’ont jamais pu s’empêcher de jeter un œil dans mon assiette et de la commenter. Qu’il est pénible de se justifier tout en restant neutre, en évitant de jouer la carte de la culpabilisation qui, en règle générale, amène l’autre à se braquer. J’ai une fois eu droit à un « Vade retro satanas » en refusant un chocolat.

Quand tu expliques pour la 1002ème fois à Lola pourquoi t’es végétalien.

Comment accepter les critiques parfois négatives ?

Dans ces cas, deux choix alternatifs s’imposent à vous, garder votre calme et expliquer avec pédagogie votre choix, ou demander à l’autre de passer à autre chose. Selon le profil de la personne, je revenais sur mes motivations pour embarquer les collègues dans mes vues, ou je détournais le sujet sur tout autre chose de manière assez subtile pour ne pas montrer mon agacement. A la longue, on s’y fait, et le regard de la société sur votre assiette ne vous pose plus le moindre problème.

2- N’avoir parfois rien à manger lors d’ÉVÉNEMENTS familiaux ou professionnels.

Je suis une incurable gourmande. Je n’ai jamais beaucoup aimé les événements professionnels, ou toute forme de déjeuners ou dîners qui s’éternisent, mais je les appréhendais généralement avec enthousiasme grâce à la joie de la nourriture variée et appétissante. Toutefois, retirez la viande, la poisson, le lait, le miel, les œufs, dans notre monde encore très carné, vous obtenez généralement des buffets vides. Quelle frustration, et quelle colère j’ai pu ressentir lorsque je me rendais compte qu’il n’y avait rien pour moi ! En devenant végétalienne, je savais qu’il me serait difficile de gérer la frustration à l’extérieur. J’ai alors mis des astuces simples en place.

Quand tu arrives à un déjeuner de famille.

Comment s’assurer de ne jamais mourir de faim ?

Soit j’évite le repas, soit je l’apporte. Désormais je me rends aux événements professionnels pour prendre un verre et discuter, rentrant chez moi ou sortant pour dîner dans un endroit végé friendly. Lorsque vous êtes à un événement familial, ou amical et que votre entourage n’est pas très sensibilisé, c’est à vous de faire des efforts en apportant de quoi vous nourrir et faire découvrir votre univers culinaire. Voici la meilleure façon de garder vos amis, et de survivre aux événements professionnels tout en ne trahissant pas vos engagements. Je vous l’accorde il n’est pas toujours facile de venir avec ses petites lasagnes véganes ou son cake au lait d’amandes. J’ai, par exemple, fait l’expérience de deux jours de séminaire professionnel au cours desquels il m’a fallu batailler pour obtenir des plats respectant mes convictions car personne n’avait prévenu le traiteur. Je me souviens du serveur qui, déposant un gâteau dans mon assiette me balance « Ça va, il n’y a pas de viande là dedans« . Je vous rassure, même si ce fut compliqué, j’ai finalement réussi à me nourrir, mais après moultes échanges, hélas.  Si je récapitule : vous évitez le repas, vous bataillez quand c’est possible ou vous apportez à manger.

3- Le piège : vouloir convertir son entourage à tout prix

C’est le lot des nouveaux « convertis ». Les premières semaines, les premiers mois, forts de ce que nous avons accompli, de notre connaissance nouvelle et de notre impression de sauver le monde et ses animaux, nous trouvons très difficile de supporter ceux qui n’en sont pas à ce stade. Soit qu’ils ne veulent pas, soit qu’ils ne sachent pas. Dans les deux cas, il est contre-productif de vouloir convaincre à tout prix,  et la culpabilisation a tôt fait de surgir dans une conversation bonne enfant.  L’humain est ainsi fait qu’il a tendance à résister au ton impératif et péremptoire. Vous n’êtes pas né végan, rappelez-vous toujours de ce simple fait.

Moi quand j'essaie de te convaincre que j'ai raison.

Moi quand j’essaie de te convaincre que j’ai raison.

Comment conserver l’amour de son entourage ?

On s’engage dans une association et l’on milite avec eux. Laissez vos proches tranquilles, laissez-les venir à vous. Évitez, comme j’ai pu le faire avec ma mère, de vous chamailler au sujet des œufs et des poules de jardin. Si votre interlocuteur a déjà du mal à concevoir de ne plus manger de viande, allez donc le convaincre que la production de miel c’est voler les abeilles. Si vous êtes sollicités, en revanche, prenez toujours le temps d‘apporter des réponses et de la documentation solide. Laissez le temps au temps, votre exemple est déjà une magnifique motivation pour nombre d’amis et de membres de la famille, qu’ils vous le montrent ou non.

4- Respecter ses convictions en voyage

Je n’avais plus fait de grands voyages depuis l’Asie, dont le retour signait mon basculement dans le merveilleux monde du végétalisme. J’ai bien fait quelques voyages en Europe, Vienne, Barcelone ou Gand, mais toujours dans des villes très vegé-friendly. En revanche, les trois semaines au Maroc m’angoissaient beaucoup plus, et le prochain voyage en Ouzbékistan pourrait me faire craindre le pire. Dans certains pays, beaucoup même, la gastronomie tourne quasiment exclusivement autour de la viande, et des sous-produits animaux, d’autant que tous n’ont pas la diversité de produits dont nous disposons. Pour autant, doit-on mettre son végétalisme entre parenthèse lorsque l’on part en voyage ?

« Sinon je ne vais manger que des tagines de légumes »

Comment ne pas trahir ses convictions en voyage ?

Nous avons rencontré une jeune femme végétarienne qui mangeait allègrement un tajine au poulet, arguant que sinon, elle n’aurait mangé que des tajines de légumes. Soit dit en passant en 3 semaines, nous n’avons pas mangé une tajine aux légumes semblable à l’autre. Vous n’êtes pas obligés de baisser les bras dès le début, et dans certains pays comme le Maroc, vous trouverez toujours de quoi manger végétalien. Il est possible que votre bouillon ou les modes de cuisson ne le soient pas, mais l’important est d’agir en accord avec soi, et de faire le nécessaire pour respecter ses valeurs. Prévenez toujours vos hôtes pour éviter le gâchis, et ensuite il vous faudra parfois faire l’arbitrage entre plusieurs de vos convictions, végétalisme ou gaspillage. Dans ma tête les choses sont claires, j’évite dans toute la mesure du possible un aliment d’origine animal sauf en cas de gâchis probable. Cela ne s’appliquant pas à la viande car n’en ayant jamais mangé, en avaler me serait profondément intolérable.

5- Eviter les carences en devenant végétalien

Je vous l’écris en dernier car ce ne fut pas un grand problème pour moi. Ma transition a été très douce. Grâce à mes parents, je n’ai jamais mangé de viande, j’ai arrêté tout produit de la mer en octobre 2017, et j’avais déjà commencé à remplacer un certain nombre de sous produits animaux par du végétal. Mon voyage en Asie a achevé de faciliter la transition en me sevrant du fromage. En revanche, mon amoureux a connu une transition très rapide, passant d’omnivore à végétalien en l’espace d’un mois et sans retour arrière. Il est très important de gérer son changement d’alimentation avec intelligence, c’est à dire que vous ne  devez pas simplement supprimer la viande et le fromage de votre alimentation pour ne garder que l’accompagnement. Ce serait courir droit à la carence et à un profond ennui de vos papilles.

Moi quand j’ai oublié ma B12.

Comment trouver des astuces pour modifier en profondeur son alimentation ?

De nombreux restaurants véganes ou proposant des options ont ouvert un peu partout. Avant même de vous lancer, fréquentez-les pour découvrir l’immense champ des possibles de la cuisine végétale. Certes, ce sont des chefs aux manettes, mais vous découvrirez des produits qui vous donneront des idées. En parallèle, offrez-vous des livres de cuisine, surfez sur des blogs culinaires fourmillants d’idées simples, et passez un peu de temps en cuisine. C’est un nouveau monde réellement fascinant que cette cuisine végétalienne et des découvertes bluffantes sont faites tous les jours pour créer ou recréer des saveurs proches de vos repères. N’oubliez bien entendu pas votre B12, indispensable dans une alimentation végétalienne et probablement nécessaire également si vous êtes végétarien.


Pour conclure, vous avez peut-être le vertige lorsque vous imaginez devenir végétalien. Mon dernier conseil sera celui-ci : ne restez pas seul. Participez à des événements, rencontrez des gens ayant passé le cap,  bavardez sur des forums, allez à des conférences, et rassurez-vous. Ce n’est pas si sorcier, et le bénéfice pour notre planète et les animaux est énorme.

Pensez-vous à réduire votre consommation de viande et de produits animaux ? Avez-vous déjà passé le pas ? Pensez-vous à devenir végétalien ? Quelles sont les difficultés que vous rencontrez  dans votre transition?

La parole est à vous !

 

 

15 réflexions sur “[Humeurs] 5 difficultés à dépasser lorsque l’on devient végétalien.

  1. lacapacitedemerveillement dit :

    Je suis vegane depuis 6 ans et ce fut tout un processus de pensées, de convictions qui existaient au fond de moi et que j’ai déconditionné. Je suis d’accord avec toi sur toute la ligne 🙂 J’ai appris à en parler avec bienveillance, mais force et conviction. Je n’impose rien à personne et m’accommode lorsque je sors. Ma famille était scandalisée au début (sic) et j’ai dû faire face à des critiques virulentes. Mais alors que je croyais être acceptée, hier encore, j’ai eu le droit à une moquerie salace de ma propre mère, j’en parle dans mon dernier article. Mais cela ne fait rien. Pour moi, le veganisme est lié à toute une éthique de vie qui a tout changé : désormais, je réfléchis, j’analyse dans la globalité. Je respecte tout vivant, et respecte mon environnement, achète en épicerie bio locale. Je ne conduis plus de voiture depuis dix ans, achète en seconde main. Le veganisme amène à l’éthique, ce n’est donc pas rien. Je me sens beaucoup mieux, en forme, bref, c’est une des meilleures décisions prises de mon existence. Au début, j’en parlais beaucoup, je militais, mais désormais, je me contente d’Etre. Cela permet aux gens d’avoir une posture d’acceptation et donc de réflexions. Merci pour ce très bel article qui tombe à pic, car hier, alors que je me pensais à l’abri d’attaques désormais, j’en ai reçu une énième en pleine poire. Mais aujourd’hui, je Sais que j’ai raison, je sais le bienfait que cela apporte à la Vie, aussi minime soit-il. Je conclurais en disant qu’aujourd’hui, être végétalien est assez facile, cela se démocratise de plus en plus, dans les restaus etc.. Il y a encore quelques années, j’ai vécu des trucs assez hallucinants, plus aujourd’hui 🙂 Belle journée 🙂

    • auroreinparis dit :

      Merci mille fois pour ton message. Quand ton entourage ne veut pas comprendre c’est très difficile, moi j’ai une chance énorme d’avoir été élevée par une famille qui avait déjà refusé la viande. Ils ont leur contradiction encore sur certaines choses mais ils m’ont permi d’aller encore plus loin. Et là où je te rejoins c’est sur ce que le véganisme ouvre comme champs, car dans la foulée, le gaspillage m’est devenu intolérable (j’achète en seconde main aussi, je fais ma lessive, course en vrac et je réflechis de manière globale comme tu l’as souligné). Il me reste à revoir ma manière de voyager qui n’est plus satisfaisante. Pour ta mère c’est triste, mais tu as lu des livres, tu sais comme l’entourage est là pour de bonnes raisons. Courage à toi, soyons des bouddhas et continuons à progresser sur la route qui ne semble juste. Très belle journée à toi !

  2. Pascale dit :

    Ça me fait penser à la religion… c’est TOUJOURS celui qui ne croit pas qui doit s’expliquer voire prouver l’inexistence de Dieu.
    J’aurais aimé avoir une mère qui ne me donne jamais de viande mais à l’époque c’était limite 2 fois par jour. Pouah.
    Je crois que je ne deviendrai ni végétarienne ni lienne mais la viande : pouah. Au restau je me précipite toujours vers le « rayon » végétarien et c’est vrai la tablée me regarde comme une alien.
    Et je te parle pas du type au réveillon qui avait cuisiné du gibier. J’ai cru qu’il allait demander la légion d’honneur… heureusement qu’il ne l’avait pas chassé lui même, je crois qu’on aurait eu droit aux exploits… Le « pire » est qu’il l’avait cuisiné sans ail pour moi qui suis, médicalement, allergique à l’ail. Et là encore quel combat… car les gens confondent ne pas aimer et être allergique…
    Bref, manger n’est pas toujours simple 🙂

    • auroreinparis dit :

      Alors là Pascale, je te rejoins. A une époque où je ne mangeais juste pas de viande, j’avais un ami allergique au lactose. Je t’explique pas le casse tête pour les repas. Mais l’ai c’est pire que tout, j’avais une collègue allergique, elle se méfiait de tout et ne mangeait presque jamais à l’extérieur du coup 😦 Pour ma part être végétalien c’est un choix donc ça implique aussi des responsabilités dans sa manière d’aborder celui-ci vis à vis des gens. Ne pas s’imposer , ne pas être en colère car l’autre ne « croit pas ». Je ne suis pas une adepte de la religion car elle est la négation de toute réelle spiritualité, alors je ne veux pas devenir une religion avec mes convictions. Très belle journée à toi !

  3. matchingpoints dit :

    Nous ne serons jamais « végé » ! Mais avec le temps, nous avons changé nos habitudes alimentaires aussi, beaucoup moins de viande, plus de produits régionaux, et surtout, pas de gaspillage alimentaire. Mais nous respectons le choix de chacun et nous essayons d’offrir un repas ersatz à notre invité, il faut dire autour de nous ils ne sont pas nombreux. Le respect et la tolérance devraient s’appliquer ici comme pour tout.
    Nous avions prévu ce printemps un voyage en Ouzbékistan que nous étions obligés d’annuler…C’est avec beaucoup de jalousie que nous regarderons vos photos 😉

    • auroreinparis dit :

      Oh mince pour l’Ouzbékistan ! Je vous aurais suivi avec intérêt, Ouzbékistan, ce pays me fascine ! Oui la liberté c’est important, mais quand on devient végane ou mitlitant écologiste, on a nos chevaux de bataille, il faut savoir mettre de l’eau dans son vin. Et pour notre entourage aussi, un peu de bienveillance envers nous ça fait pas de mal. La balle est donc dans les deux « camps » !

  4. mithrowen dit :

    ça me fait penser à des discussions sans fin dans mon entourage. Nous avons des amis (omnivores comme nous) qui passent leur temps à parler des vegans, parlant de ceux qui caillassent les boucheries, des éventuelles contradictions entre certains, alors qu’ils n’ont aucun vegan dans leur entourage, c’est complètement ridicule. Mais je pense que ça vient du traitement de pas mal de médias qui donnent une image pas forcément fidèle. Moi la seule amie qui est vegan est une personne qui n’en parle jamais, qui essaye de convaincre personne et qui est végétarienne à l’extérieur pour faciliter les choses (après elle peut peut-être se le permettre car il me semble que la Suisse est un pays très vegan friendly). Donc on est loin des caillasseurs de boucherie. Mais il y a dans la société une sorte d’extrêmisation du discours autour de l’alimentation qui est hallucinante, avec d’un côté des personnes qui ne supportent pas qu’on remette en cause leur habitude alimentaire et de l’autre des personnes qui oublient justement qu’elles ne sont pas nées vegan et qu’elle ne vont pas sauver la planète. C’est dommage car ces discours extrêmes sont contre-productifs et braquent les gens. Il serait mieux de pousser chacun à s’améliorer à son rythme, parce que tout le monde ne part pas du même point. On ne peut pas demander à un consommateur de produits ultra-transformé en supermarché de passer directement à un régime vegan, local, fait maison. Si chacun fait du mieux qu’il peut pour aller vers moins de produits transformés, moins de viande provenant d’élevage industriel et des produits locaux, ce serait déjà pas mal. Je précise que moi-même je ne suis pas végétarienne, mais flexitarienne (un peu débile comme appellation selon moi, car je me considère juste comme quelqu’un qui fait attention à ce qu’elle mange) avec une consommation de viande 2-3 fois par semaine, la majorité des repas végétariens et quelques repas vegan. Mes manies à moi c’est plutôt le homemade, le local et la saisonnalité. Mais bref tout ça pour dire que je trouve qu’au lieu de critiquer les vegans ou au contraire de manifester couverts de sang, on ferait mieux de donner des pistes à tout le monde pour manger mieux que ce soit en abandonnant les nuggets surgelés ou en devenant vegan.

    • auroreinparis dit :

      Merci beaucoup pour ton témoignage, c’est très interessant. Globalement l’opposition que l’on voudrait faire exister entre « végane » et « carnivore » n’existe pas. Commt tu le dis, il y a des crispations parce que certains ne veulent pas qu’on les contraigne à arrêter la viande, et d’autres ont du mal à comprendre que leur prise de conscience ne touche pas tout le monde. Après un an de véganisme je suis arrivée à la conclusion que même si j’aimerais un mode végétalien, chacun croit en ses propres valeurs, le local, le homemade,, le végétarisme, parfois tout ça à la fois. Ou pas. La prise de consicence est un travail de fond, individuel et la coerciiton violente ne marche pas très très bien. La violence et le « combat » ne résolvent pas les situations. Et tu sais on peut être végane et manger ultra transformé, c’est pas mon cas, et c’est pas souvent le cas car souvent ça participe d’une démarche plus gobale, mais c’est possible et ça arrive ! merci encore pour ton commentaire !!

  5. dark valkyrie dit :

    oh chouette article!!!
    et super les réponses!!! ce n’est pas forcément simple de devenir vegan (mais quand on l’est, on s’y retrouve assez vite, et puis… il faut être indulgent avec soi-même! faire de son mieux c’est déjà pas mal, même si ce n’est pas parfait!) mais comme tu le dis le veganisme mène à l’éthique.
    le cheminement se fait, petit à petit, de façon évidente, et donc la décision est facile à prendre (la réalité qui est derrière est plus dure à encaisser par contre, mais elle rend la décision d’autant plus pertinente)
    mais comme dit Dumbledore (et je vénère cette phrase): « vient un moment où il faut faire le choix entre le bien et la facilité. »
    😉

    • auroreinparis dit :

      Ahaha j’aime bien la phrase de Dumbledore, mais il ne faut pas oublier que c’est notre vision des choses. Clairement j’ai l’impression de sauver le monde à mon échelle, mais il faut faire attention au message que l’on porte. Dans tous les cas cette manière de manger me fait vraiment du bien, pour ma conscience et même ma santé, car dans le même temps je me suis interessée à bien d’autres choses comme la relation corps esprit, l’hypnose, la méditation etc etc et ce que l’on ingère participe beaucoup de sa santé mentale et physique. Merci pour ton message ici ( et c’est ton blog que j’ai mis en lien ! )

  6. dark valkyrie dit :

    je ne pense pas que ce soit notre vision des choses.
    que les animaux souffrent, c’est un fait, pas une opinion.
    que l’on peut se nourrir différemment aussi.
    que c’est mal de tuer un animal qui ne nous menace pas, sans qu’il soit question de survie, tout le monde le sait.
    et c’est bien ce qui dérange.

    comparé à un/e végé, une personne qui mange de la viande se sent « mauvaise » et pointée du doigt, ou obligée de se justifier, car elle n’a pas fait le « bon » choix. d’où les tensions (même si on dit rien…)
    pour ma part, je ne dis pas que je suis vegan. j’attends que les gens remarquent (ou pas lol, certains ne sont pas observateurs), si on me pose des questions, je réponds, mais je n’aborde pas le sujet.

    « ce que l’on ingère participe beaucoup de sa santé mentale et physique » je suis on ne peut plus d’accord!!!

    et merciiiii pour le lien!! c’est trop gentil!!

    • auroreinparis dit :

      Oui je sais bien, je ne peux plus regarder un plat de viande sans voir ce que ça implique, mais il y a encore des gens qui ne se rendent pas compte. Je me suis rendue compte que c’était affolant le nombre de gens qui sont révoltés par quelque chose mas qui finalement ne se rendent pas compte de leurs propres contradictions, mais à mon avis j’ai été longtemps comme ça. Mes parents ne mangent pas de viande puis 40 ans mais ils ont des canapés en cuir, comment c’est possible ? C’est étrange mais la psyché humaine est étrange donc pour ceux qui ont réellement capté toutes les implications, il faut l’expliquer doucement 🙂 Par exemple mon copain est témoin, et au mariage c’est deux familles d’éleveurs, bouchers, chasseurs purs et durs, et pourtant, ils l’ont super bien aceuillis, et ils lui ont préparé des plats pour lui, même sa famille n’a jamais fait ça. Alors je revois mes jugements hatifs, peut être que notre exemple est déjà un stimulant … Et j’adore ton blog parce que ca ourmille d’idées, et que certaines recettes sont idéales pour commencer une vie de végé !

      Très belle journée à toi 🙂

  7. Maeva Rbt dit :

    Un article très complet et qui me parle beaucoup ! Je suis végétarien depuis juin 2017 et végétalienne depuis mars 2018 ☺️ J’apporte systématiquement ma routine et je fais de mon mieux pour rester courtoise, tout en informant quand on me pose des questions. Le respect est la clé ☺️

    • auroreinparis dit :

      Je suis d’accord avec toi. Il faut se maitriser même quand la courtoisie n’est pas de mise en face. J’avoue que maintenant je fatigue un peu d’expliquer, je vis mon aventure et essaie de ne pas trop en parler sauf si vraiment on me pose des questions réellement curieuses, qui ne se transformeront pas en piques . Et puis je crois quand même que nous gagnions pas mal de terrain actuellement ! 🙂 Merci pour ton témoignage !

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