Le professeur de violon : Laerte armé de son violon, se rend en audition. Mais rien ne vient, les mains qui tremblent sur un violon dont ne sort aucune note, il vient de passer à côté de la chance de sa vie, intégrer l’orchestre de Sao Paulo, en tant que premier violon. Pour tout arranger, son quatuor se désagrège, victime de sa mauvaise humeur. Avec des finances au plus bas, il finit par accepter de jouer les professeurs pour une bande de gamins des favelas. L’objectif est de les préparer à donner un concert, organisé par une ONG. Ce qui se révélera à la fois la plus difficile, mais aussi la plus extraordinaire aventure de sa vie.
Très intense, ce film a beaucoup de cœur mais aussi de tripes, sans tomber dans la facilité et le manichéisme. La réalisation dépote, aussi vitaminée que la bande son, emportée par de sublimes musiques classiques où le violon est roi, mais aussi, parfois, par des morceaux de rap endiablés. Le scénario fera penser à « Esprits rebelles » (en moins dur) et illustrera à merveille le dicton qui veut que la musique adoucisse les mœurs. Ce mélodrame, certes parfois cousu de fils blancs et gentiment naïf, touche au cœur. On sort de là ému, et surtout transporté par la musique de cet incroyable et sublime instrument qu’est le violon.
Inspiré d’un histoire vrai, Le professeur de violon est un beau film, porté par une musique virevoltante, des comédiens crédibles et une réalisation adéquate. On pourra tout de même reprocher au réalisateur une certaine naïveté dans la manière de traiter son sujet.
Rien que le « Inspiré d’une histoire vraie », j’aime déjà 😀
Tu aimes bien les biopics du coup ? C’est un joli film, je pense qu’il te plairait !
J’adore les biopics. Au fond, je pense que c’est mon genre préféré 🙂