J’avais été bouleversée par l’opus précédent de Hirokazu Koreeda, « Tel père, tel fils » et avais hâte de découvrir sa nouvelle production. Trois sœurs habitent à Kamakura dans une très vieille maison qu’elles appellent leur dortoir de filles. Leur mère a fuit le foyer familial tout comme leur père des années auparavant. Apprenant la mort de celui-ci, elles traversent le pays pour se rendre à ses funérailles, et rencontrent alors leur petite sœur, fille de la deuxième épouse du défunt. C’est un vrai coup de cœur pour les trois aînées envers la lumineuse gamine qui les conduira à l’amener vivre avec elles.
J’ai retrouvé la réalisation maîtrisée du réalisateur japonais, et son thème de prédilection : les drames familiaux qui secouent les êtres. C’est aussi un film sur le pardon, et l’amour filial. Il donne encore cette fois une impression d’intimité avec les personnages, dont il dessine finement les caractères, et les relations inter-personnelles. La direction des comédiens est parfaite, le jeu des quatre actrices parfaitement fluide et naturel, un sans faute concernant l’interprétation. Les filles sont touchantes, drôles, émouvantes dans leurs rires, leurs pleurs, leurs moments de silence.
Cependant, je n’ai pas retrouvé l’efficacité « Tel père, tel fils », le sujet m’a semblé moins bien traité, les scènes de la vie quotidiennes trop redondantes sans évolution, sans grande avancée, sans véritable objectif. Trop long, trop répétitif, le réalisateur noie son sujet dans du banal parfois nappé de mièvrerie. On aimerait de l’émotion brute, des heurts, on trouve surtout des bons sentiments, le thème se trouve complètement dilué dans dans le vide du scénario et l’absence de scènes marquantes. Ce film, au contraire du précédent, ne fait pas ressentir les sentiments et les émotions de ses héroïnes. On ne retiendra pas ce » Notre petite soeur » comme un film majeur de la filmographie de Hirokazu Koreeda.
« Notre petite soeur » est fait de beaucoup de petits riens, de scènes du quotidien qui ne suffisent hélas pas.
Je l’ai trouvé plutôt efficace. Une sorte de film-bonbon qui fait du bien. Ca change 😉
Mon copain a pensé comme toi, moi j’ai encore le souvenir de « Tel père, tel fils », qui était beaucoup plus chargé émotionnellement !
Je note « Tel père tel fils ». Moi j’ai beaucoup aimé « Still walking », qui reste mon coup de coeur de ce réalisateur.
Il faudrait que je le vois en effet, il paraitrait qu’il s’agisse de son meilleur !
De tous ceux que j’ai vu, c’est en tout cas mon préféré et je te le conseille !
Je l’ai vu hier !
Je reconnais qu’il est un poil trop long mais je me suis quand même bien délectée de ces scènes de vie quotidienne… C’était très sympa ! (mais redondant, comme tu dis).
Je sens que je suis déjà en minorité sur mon ressenti ! c’est que je le compare à son dernier qui était bcp plus percutant. Sinon je reconnais que celui-ci est plutôt sympa. Mais sympa, quoi ..!
Je n’avais pas réalisé que j’avais aussi vu Tel père, tel fils et c’est vrai que celui là était plus fort comme film.
Nous sommes dans la même lignée que les deux commentaires précédents… 🙂
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Plutôt enthousiastes donc !
Bonjour Aurore, une dame à côté s’est endormie au bout de 10 minutes de projection… Personnellement, je m’attendais à mieux même si ces 4 soeurs sont des personnages attachants mais il ne se passe pas grand-chose. Bonne fin d’après-midi.
Le casting est top, mais c’était franchement trop long …
Bonjour Aurore, une dame à côté de moi s’est endormie au bout de 10 minutes de projection… Personnellement, je me suis un peu ennuyée sur la longueur. Il ne se passe pas grand-chose mais les quatre soeurs sont très attachantes. Bonne fin d’après-midi.
personnellement j’avais déjà trouvé » tel pere tel fils » un peu trop gentillet à mon gout, ca manquait un poil d’aspirité meme si ca restait un bon film, alors là je sens que je vais passer mon tour :o) trop de bons sentiments tuent les bons sentiments, et ce, d’autant plus que mon co rédacteur Michel l’a vu et a pas été plus emballé que toi :o).. dans le cinéma asiatique de Cannes j’attends plus du « au dela des montagnes » de Zhenke qui devrait sortir d’ici la fin de l’année…
Oua alors si tu as trouvé » Tel père tel fils » sans aspérité, ne prend même pas la peine d’aller voir celui-ci. Reste le casting quand même. Je ne sais pas si ça suffit toutefois …
Bonne soirée Filou !
Pour ma part, quelques longueurs et un petit manque d’enjeu narratif mais j’ai tout de même beaucoup aimé ce film touchant et attachant 🙂
« film bonbon » ça lui va bien. Cependant j’ai encore en tête son précédent, plus percutent à mon gout !
Oui moi aussi j’ai une préférence pour Tel père, tel fils, plus profond et plus abouti !