The Riot Club – Lone Scherfig

1019181Sorti le 31 décembre et adapté de la pièce  « Posh » de Laura Wade, The Riot Club ne m’avait attiré que par son affiche et je n’en savais absolument rien. Le pitch, pour faire simple : à Oxford, meilleure université du monde située en Angleterre, il y a les prolétaires, et la crème de la crème issue des familles les plus en vues du pays. L’élite, la crème de la crème, les futurs gouvernants du pays et des plus grandes sociétés internationales se retrouvent dans cette prestigieuse école.  Et l’élite de cette crème a fondé « The Riot Club », une société secrète séculaire hédoniste et amatrice d’excès et de débauche en tout genres. Le film se propose de relater l’histoire de l’une de ses promos.

Miles tombe amoureux d’une jeune femme, le jour de la rentrée. Il est également recruté par le Riot Club, immense honneur réservé à une élite. En même temps que lui, le frère d’un ancien président du club, plus taciturne et relativement jaloux, adversaire d’exposé, se retrouve recruté en même temps que lui. Ce club va rapidement se révéler le lieu de toutes les incivilités, d’humiliation et d’ultra violence auquel le jeune Miles n’était pas préparé. Ce film est à la fois une bonne surprise et quelque chose d’attendu. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, mais je l’ai trouvé finalement relativement vain dans son message. Non l’ultra violence c’est pas bien, oui les jeunes premiers des grandes écoles qui ont la grosse tête, c’est pas très bien non plus.

J’ai aimé ce film tout en trouvant trop « adolescent » dans son propos malgré une réalisation efficace et l’atmosphère pesante et oppressante bien rendue. Disons qu’il y a un petit côté moralisateur qui s’avère de trop dans une histoire aussi dérangeante que celle-ci. A priori flirter avec le film d’adolescent pour mieux faire éclater le côté décadent et violent de ce cercle de jeunes étudiants est un parti pris de la réalisatrice Lone Scherfig. Je l’ai pour ma part trouvé assez prévisible, malgré des qualités indéniables. Ce film reste tout de même efficace … à tel point que si j’avais écrit ma critique à chaud, elle aurait été bien plus douce. La vérité c’est que 24h plus tard, il ne me restait presque aucune empreinte de ce ressenti. Pour résumer si la montée en puissance du premier tiers du film parvient à capter l’attention avec une véritable malice, la fin décevante et convenue vient quelque peu gâcher la fête.

Si l’impression de réussite m’a traversée juste après le générique de fin, c’est parce que les comédiens sont tous très impressionnants de justesse et de véracité. A eux seuls ils parviennent à donner du crédit à cette histoire, et à faire vibrer le spectateur. Mention très bien au casting, donc.

4 réflexions sur “The Riot Club – Lone Scherfig

  1. Audrey dit :

    Je sais pas pourquoi, le thème de ce film m’attire… Mais je n’aurai donc pas l’occasion de le voir au cinéma ! Je le garde sous le coude ! (malgré le fait que tu sois mitigée à son sujet).

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