Je n’ai vu aucune bande annonce, seulement l’affiche avec deux acteurs bien connus, Olivier Gourmet et Valeria Bruni Tedeshi. Etant en vacances et ayant un peu de temps pour aller au cinéma, je me suis décidée pour celui-ci, l’histoire d’un jeune garçon passionné par le tennis et d’un père, brutalement happé par le chômage à 45 ans. C’est l’histoire d’une famille broyée par une période compliquée, et de la brisure de leurs rêves. La réalisation s’avère simple et très classique, parfois à la lisière du téléfilm.
Ce côté téléfilm m’a pas mal gêné, je trouve que ce film manque cruellement de souffle malgré un Olivier Gourmet très convaincant en père de famille à la dérive, perdu entre ses rêves, ceux de son gamin et la fuite en avant de son couple. Il incarne à merveille ce mec, qui se réveille à 45 ans sans boulot et qui souhaite simplement protéger ce qu’il lui reste. En revanche, Valéria Bruni Tedeshi avec son air larmoyant ne m’a pas tout à fait convaincue. La fresque est réaliste et la réalisation, malgré sa sobriété, efficace.
J’ai été gênée au début du film, car nous suivons d’abord le père. Puis ensuite le fils et son ascension. Puis la cassure dans le couple. Les sujets traités semblent comme trop nombreux, perdant le spectateur sur le sujet réel du film, comme si le réalisateur n’avait pas su trancher lui même. Je regrette également un manque de « cinéma » dans la réalisation, je l’ai dite sobre et efficace, elle est toutefois trop neutre pour les scènes de tennis auxquelles elle ne rend pas justice.
Olivier Gourmet et Charles Mérienne font honneur à leurs personnages dans un film qui présente de belles qualités tout en se cherchant encore un peu au niveau des thèmes.
Nous allons suivre votre conseil et regarder le film à la télé. C’est vrai, Valeria B T peut être fatiguante avec son air larmoyant trop systématique.
Oh oui, je suis tellement d’accord la concernant !!