Mon inconnue – Hugo Gélin
Puisque j’avais bien aimé « Comme des frères » du même réalisateur, puisque j’aime bien aussi le jeune acteur montant du cinéma Français, François Civil et puisque le thème me disait bien, j’allais voir « Mon inconnue ». Sauf que je croyais voir la reconstruction d’un couple autour d’une amnésie alors qu’il s’agit en fait d’un homme ayant changé de dimension, et se trouvant dans une vie dans laquelle sa femme ne le connait pas. C’est donc un poil déçue que je quittais la salle. Le film est drôle, mignon, frais et les comédiens convaincants mais …
Mais ce n’est pas l’histoire que je comptais voir et j’ai trouvé celle-ci trop métaphorique, un peu trop facile, un peu trop conte de fées. Le scénario patine dans le dernier tiers avec un happy end adorable mais légèrement convenu. Les critiques sont excellentes, et je pense que mon avis est dur car n’est pas ce que j’attendais, je ne m’attendais pas à une comédie sentimentale. La finalité et la « morale » de l’histoire ne m’ont pas semblé si limpides, et j’ai même fini par m’ennuyer de ce côté tout cœur tout sucre. Pour résumer j’ai bien aimé la première partie fantastique, et clairement moins la seconde partie plus romantique.
Tel Aviv on fire – Sameh Zoabi
C’est le petit bonbon de la semaine, la petite pépite inattendue. Ce film Luxembourgeois, réalisé par un Palestinien, et interprété par une pléiade d’acteurs des deux « bords » rassemble derrière son idée originale. Salam se fait embaucher par son oncle, réalisateur d’une série Palestinienne à succès, pour sa connaissance de l’hébreu. Arrêté au check point entre Jérusalem et Ramallah, il se retrouve aux prises d’un officier Israélien qui lui donnera de nouvelles idées pour son script. Sur fond de tensions communautaires et identitaires, Tel Aviv on fire est un grand souffle d’air frais.
On ne s’ennuie pas. On rit. Et aucune question n’est éludée, au travers de la série fictive, comme du scénario du film. Une histoire d’amour fleurit, en même temps qu’une ode à la paix entre Palestinien et Israélien. Terrain éminemment miné, mais filmé avec tout l’humour et le recul qu’il faut, comme une farce sur un conflit qui n’en est pourtant pas une. Balançant entre suspens, questions politiques et humour, le réalisateur nous livre un vrai bijou d’intelligence sur les absurdités de ce conflit, et qui montre comme les peuples sont capables de se rassembler autour d’un objet populaire, ici, une série romantique. A voir !
Merci pour l’avis du deuxième film qui nous tente par son originalité !
Bonne journée
Moi aussi j’ai cru que Mon inconnue était basée sur une amnésie. Je n’ai pas été déçue par contre. Même si c’est bizare qu’elle soit la seule à ne pas le (re)connaître. Le côté mignon m’a charmée (j’en avais besoin à ce moment) et le talent du trio d’acteurs m’a comblée.
J’aimerais beaucoup voir le second.
J’aime beaucoup les acteurs aussi, mais l’histoire ne m’a pas vraiment embarquée. Mais François Civil est trop mignon 🙂
Je serais ravie de connaitre ton opinion sur le second !
Contrairement à toi, j’ai bien apprécié le côté conte de fée moderne de cette comédie romantique. J’ai également aimé le personnage de Benjamin Lavernhe, certe moins canon que François Civil, mais tellement plein d’humour. Bref un petit moment de charme et de douceur qui donne envie de croire à l’amour.
Alors oui, le personnage de Benjamin Laverne est sans doute de loin le plus réussi de cette comédie ! Là je te rejoins ( même si j’aime bien François civil aussi :p )