Brooklyn Village – Ira Sachs : Un petit film d’1h25 léger, et qui nous emmène aux Etats Unis, dans une vie de quartier cosmopolite et florissante, voilà ce que à quoi je m’attendais. Mais que nenni. Attention, titre mensonger, le titre US, « Little men », est plus parlant. Une famille de Manhattan emménage dans un charmant appartement au cœur de Brooklyn à la mort du grand père. Attenant à l’appartement, la boutique est louée à une gentille femme, très attachée au défunt, et à son petit local. Les deux familles ont chacun un fils, qui se lient d’amitié. Toutefois, le ciel viendra s’assombrir puisque les enfants du grand père décédé veulent augmenter considérablement le prix de la boutique, ce que n’acceptera pas la locataire.
La question principale est la manière dont les enfants ressentent et intègrent les querelles d’adultes. Mais, mis à part quelques scènes fabuleuses avec les jeunes garçons, l’ensemble m’a semblé plutôt fade, plat, juste traversé de quelques rayons de soleil, trop ténus pour en faire une réussite. Ça manque cruellement de densité, et d’intensité, qu’il s’agisse du jeu des comédiens, de la personnalité des personnages ou de la réalisation. Et l’on ne comptera pas sur la fin pour relever les enjeux ni apporter la moindre émotion. A la fin, je me suis juste dis « tout ça, pour ça ». Next.
Kubo et l’armure magique -Travis Knight : Envie d’une film d’animation pour commencer ce mois d’octobre, et avant de filer sous le soleil des Cyclades, nous choisissions « Kubo et l’armure magique ». Kubo et sa mère vivent dans une grotte, le petit garçon raconte d’étranges légendes aux habitants du village pour gagner quelques pièces, toujours accompagné de ses personnages de papier. Sa maman qui perd légèrement la tête, lui interdit de sortir la nuit, de peur de tomber sur sa méchante famille, qui menace de lui arracher son second œil, après lui avoir déjà arraché le premier lorsqu’il était bébé. Ensuite, ça part complètement en cacahuètes.
Objectivement c’est un très beau film d’animation, racontant une jolie légende. Subjectivement, je me suis copieusement ennuyée, malgré quelques scènes vraiment drôles. C’est beau, Kubo est attachant, pourtant, je ne suis pas rentrée dans l’histoire ni dans cette quête pour découvrir qui était son père, ce si célèbre samouraï tué par la famille de sa mère. Les actions trop répétitives, les scènes d’action trop symboliques et le scénario qui s’essouffle dans le dernier tiers m’ont fait décrocher. Reste un film d’animation visuellement ébouriffant.
Bon, on laisse passer, merci !
Pour Kubo ce n’est que mon avis, les critiques sont très bonnes dans l’ensemble !