L’été de KikuJiro – Takeshi Kitano : Comme rien ne nous disait au cinéma cette semaine, ne souhaitant pas se décider entre Américain Nightmare 3 et Indépendance Day, nous regardions ce que diffusait le MK2 de Beaubourg. Avec plusieurs films asiatiques à l’affiche, c’est vers un film sorti en 1999 ( et ressorti en version restaurée le 20 juillet 2016) que notre attention s’est porté. Sans en savoir grand chose, nous avons plongé dans l’été d’un petit garçon aux yeux tristes dont la grand mère se donne beaucoup de mal à élever. C’est l’été, il s’ennuie. Son papa est mort, et le petit garçon souhaite voir sa mère, qui vit loin de lui et qu’il ne connait pas. C’est finalement un ancien Yakuza, le mari d’une amie de sa grand mère, qui l’emmènera à sa recherche.
Mais avant même de commencer le périple, les 50 000 yens donnés par sa femme disparaissent dans les jeux de pari. C’est ainsi, bon an mal an, que les deux compères partent sur les routes, vivant de multiples aventures, souvent minées par le sale caractère du bonhomme. Parfois brouillon, parsemé de longueurs, le film se révèle toutefois un bijou d’humour foutraque, de moments de poésie, et de superbes plans. La musique de Joe Hisaichi, omniprésente ,participe de cette atmosphère particulière. Réalisé avec intelligence, cadré avec brio, porté par un casting formidable dont le réalisateur lui même, L’été de KikuJiro transporte le spectateur au cœur du Japon, dans un grand élan de liberté.
Comme des bêtes – Yarrow Cheney, Chris Renaud: Les studios Universal Pictures nous proposent de découvrir ce que font les animaux domestiques New Yorkais en l’absence de leurs maîtres. Max est un petit chien trognon qui adore sa maîtresse, ils vivent une relation fu-sio-nnelle. Dans son immeuble, il a plein de copains différents, chat, chiens, rongeur et oiseau. Un jour, sa maîtresse ramène un énorme chien, avec qui il va être bien compliqué de s’entendre. Mais une journée d’aventures pourrait bien les rapprocher.
Comme des bêtes, c’est le dessin d’animation mignon par excellence, irrésistible, bourré de gags et de trouvailles, mais un peu trop facile. Chaque personnage a son charme, les valeurs d’amitié et de partage sont présentées avec humour, et les dessins de New York , justes sublimes. Ce film d’animation reste toutefois assez enfantin, il n’a pas de double lecture particulière, ni la finesse d’autres œuvres. Ce bestiaire est un beau divertissement, drôle, mais ayant un petit air de déjà vu.
AuroreInParis 
Même conclusion pour « Comme des bêtes », bien sympa mais il ne restera pas dans les annales.
C’est bien qu’ils repassent des classiques chez MK2 surtout celui là, j’aurais bien revu « Aniki, mon frère » de Kitano aussi.
Je ne connais pas du tout sa filmo, quand j’y suis allée, je ne savais même pas qu’il s’agissait d’un vieux film. Mais je suis bien contente de l’avoir vue !
Pour Comme des bêtes, j’avais super envie de le voir, et j’ai passé un bon moment, ça détend quoi !
Je garde un très bon souvenir de l’été de Kikujiro. J’ai vu qu’il repassait en salle. Pour Comme des bêtes, s’il n’y a pas de double lecture,je le réserve pour une soirée DVD 😉
Oui tu peux te le passer à la maison « Comme des bêtes ». Pour l’autre film, ce fut vraiment une belle découverte !
Nous avons vu quelques film de Takeshi Kitano, nous avons aimé certains et d’autres moins. Nous avons un vague souvenir de ce film, c’était peut-être notre premier de ce metteur en scène. A revoir peut-être…
Ce n’est que mon premier film de lui, mais j’ai cru comprendre qu’après ces films se sont un peu dégradés !
J’avais adoré le film L’été de kikujiro. Drôle et poétique et finalement destabilisant, un très joli film 🙂
Complètement d’accord ! C’est une belle découverte pour moi.
Je n’ai pas encore eu la chance de voir ces deux films que je ne veux pas rater, surtout que j’ai amour infini pour Takeshi Kitano. Il peut tout jouer malgré cette tristesse continuelle dans le regard.
Je ne sais pas si la rediff est encore d’actualité dans les cinémas, mais si c’est le cas, fonce !