Folles de joie – Paolo Virzì : Valéria Bruni Tedeschi m’a convaincue dans Ma Loute, je décidai donc de récidiver avec cette actrice qui ne figurait pas au panthéon de mes comédiennes fétiches, mais dans sa langue maternelle cette fois. Beatrice réside à la Villa Biondi, avec quelques autres femmes ayant un gentil pet au casque ou souffrant de sévères dépressions. Véritable ouragan et moulin à paroles, elle ne se lie pas avec les autres. Puis arrive Donatella, une jeune femme secrète et renfermée que Beatrice tente d’aider, à sa façon. Un jour, suite à un retard du bus devant les ramener à leur résidence, elles en profiteront pour faire l’école buissonnière.
« Folles de joie » est un petit bijou, virevoltant, réjouissant, et véritablement émouvant, interrogeant sur ce qui peut faire basculer un être dans la « folie », sur la part de mensonges que l’on se raconte, et sur nos éclairs de lucidité. Déchirant, ce film sait rester drôle, alternant des séquences d’une dinguerie rafraîchissante et des plans déchirants. Valeria Bruni Tedeschi se révèle magistrale dans le rôle de cette folle diva Italienne face à la douce et réservée Micaela Ramazzotti . En bref, une bouffée d’exubérance qui pourra vous faire monter la larme à l’œil.
Le monde de Dory – Andrew Stanton (Pixar) : Après Némo en 2003, on prend les mêmes et on recommence. Cette fois-ci, la charmante Dory, second couteau du premier film, se met en tête de chercher ses parents dont elle vient de retrouver le souvenir. Cette tête de linotte sévèrement atteinte de trouble de la mémoire immédiate convainc Némo et son papa Marin de traverser l’Océan pour retrouver sa famille. Pas une mince affaire ! Si Némo était plus novateur, si Dory surfe sur le succès du premier opus et n’apporte pas grand chose de nouveau, le spectateur appréciera la bonne humeur du dessin d’animation, et ses nouveaux personnages hauts en couleur et rigolos. Le spectateur, petit ou grand, sort de la séance avec le sourire.
Il y a du pep’s, du ryhtme, de belles couleurs, des gags inventifs et de beaux messages de persévérance, de tolérance envers le handicap et de solidarité. Avec son humour rafraichissant et souvent très premier degrés, Le monde de Dory ne souffre d’aucun moment d’ennui. Reste toutefois que les studios Pixar surfent sur des vagues déjà éprouvées et un chemin largement balisé par le premier opus. Et plus encore que « Le monde de Nemo », « Le monde de Dory » s’adresse à un public d’enfants.
Et vous, qu’avez-vous vu au ciné ce weekend ?
Grâce à ton billet, j’ai maintenant terriblement envie de voir Folles de joie! J’avais hésité l’autre jour à aller le voir au ciné… Ce sera ma prochaine séance 🙂
J’ai beaucoup hésité et y suis allée par défaut. Comme quoi le hasard fait bien les choses ! Tu me diras ce que tu en as pensé 🙂
Yes 🙂
Nous aimons bien Valéria Bruni Tedeschi (lorsqu’elle est coiffée…), mais nous n’avons pas aimé Ma Loute, alors gros dilemme ! Pour Dory, peut-être serons nous obligées d’accompagner nos petits enfants … 🙂
Elle est différente de dans Ma Loute, c’est un film vraiment prenant celui-ci !
Pour Dory, les enfants devraient aimer, vous, je ne sais pas !