Le beau monde de Julie Lopes Curval : Je me suis enfin décidée à voir ce film alors même que la bande annonce m’avait laissée mitigée. Une histoire d’amour sur fond de lutte des classes ? Une romance adolescente ? Un véritable débat d’idées et de révolution culturelle en milieu tempéré ? Qu’était-ce ? Le beau monde c’est l’histoire d’un couple, Alice vient d’un milieu très modeste, lui, Antoine, est issu de la grande bourgeoisie Normande. Elle tombe éperdument amoureuse de lui. Lui est épris, certes, mais de quoi ? D’ Alice pour elle-même ou de la liberté qu’elle représente de pouvoir casser les codes de son milieu ( et les bonbons de sa mère par la même occasion?).
Récit aux facettes multiples, Le beau monde nous entraine dans une histoire d’amour contrariée, complexe, désespérée. Si j’ai été émue, et même disons le, bouleversée, c’est par la chute d’Alice, elle qui « n’avait pas fini d’aimer ». J’ai trouvé cette formule magnifique, terriblement adaptée à la douleur que provoque la fin d’une histoire à laquelle on croyait. Si l’histoire est crédible, parfois terriblement poignante, je me suis perdue à certains moments, légèrement sujette à l’ennui. L’humour grinçant, et la sensibilité dramatique et discrète d’Ana Girardot, la retenue du scénario font de ce film un joli récit initiatique, cependant il manque tout de même de force pour marquer durablement l’esprit.
Les étoiles contraires de Josh Boone : J’ai entendu tellement de bien de ce film, tellement d’avis élogieux mais aussi d’avertissements » Vas y avec un stock de mouchoirs », que je craignais de le voir. J’y sus finalement allée. J’étais déjà d’une humeur très mélancolique, il aurait été extrêmement surprenant qu’il ne me fasse pas verser une larmichette. Nos étoiles contraires raconte la belle histoire d’amour de deux adolescents à qui la vie a joué un mauvais tour, ils sont tous les deux malades et en train de mourir, jour après jour … Pourtant ils vont s’aimer avec l’énergie de la jeunesse, peut être aussi celle du désespoir. Comment rester insensible ? Difficile. L’histoire est prenante, saisissante et m’a serré le cœur. La casting est un sans faute.
Pourtant, malgré tous les atouts du film, je ne suis pas rentrée totalement dedans, je suis restée parfois en retrait, peut être pour ne pas me faire étouffer par les sentiments et la lourdeur qui émane de la plupart des plans … j’ai trouvé le film too much. Tout est fait pour tirer sur la corde sensible, c’est terriblement mélodramatique, parfois même « tire larmes« . Malheureusement les clichés sont légions, le scénario formaté et la réalisation bien trop lisse. Si le casting est un sans faute, le film en lui même pêche par excès de sentimentalisme alors que le thème est terriblement beau et dramatique. J’ai surtout le sentiment d’avoir vu un film pour ados, finalement c’est exactement ce que j’avais ressenti en voyant la bande annonce. Dommage.
Ce sont des films que nous nous réservons pour les DVD, ainsi nous pouvons décider du moment de la lecture pour ne pas nous enfoncer dans une trop grande tristesse. A notre époque, il y a eu « Love Story » qui rappelle le thème du deuxième film – démodé maintenant, mais les ados d’époque ont bien pleuré…
Je ne l’ai jamais vu Love Story, mais je dois dire que Nos étoiles contraires c’était too much ! Le beau monde n’est pas si mal …
Finalement tu t’es décidée à aller voir le film 😉
c’est marrant car je n’ai pas l’impression d’avoir vu un teen-movie … Après chacun son avis !
en tout cas, j’ai lu le roman en 2 jours et j’ai eu besoin d’autant de mouchoirs qu’au ciné! à bientôt
C’est un ressenti très personnel, j’ai une amie plus âgée qui a adoré et eu besoin de beaucoup de mouchoirs, moi il m’a semblé beaucoup trop … Voilà c’est ça, too much. 🙂
Je comprends qu’on puisse être attiré par un film comme Nos étoiles contraires et je suis certaine qu’il a certaines qualités mais pour ma part, c’est typiquement le genre d’histoires que je fuis comme la peste… car elles ne m’apportent pas grand chose. J’ai rarement envie d’aller au ciné avec mon stock de mouchoirs…
Arf ça aurait pu être un beau film, on peut parler du cancer, de l’amour, de la mort, mais très peu de films parviennent à le faire avec élégance et subtilité, sans verser dans le « tire larmes ».
comme tu me l’as dit en commentaire on pense bien la même chose du film… et cela se prolonge avec ton article car comme toi j’ai énormément aimé cette scène et surtout cette phrase de la fin » je n’avais pas fini d’aimer » qui m’a mis les larmes aux yeux mais j’ai encore plus regretté que tout le reste du film n’ait pas cette émotion…
quant à nos étoiles contraires j’adore les mélos et je suis heureux du succès de ce film car contrairement à audrey je pourrais presque voir que des films où les stocks de mouchoirs sont avec moi, mais là et d’une j’ai peur qu’on soit un peu trop dans le film pour ado et de deux j’ai effectivement peur que ca manque un peu de subtilité et que ca fasse trop tire larmes et tu confirmes mes craintes… bon début de semaine à toi!!
« Le beau monde » pèche par excès de pudeur, « Nos étoiles contraires » pêche par excès de sentimentalisme. Parfois les dosages ne sont pas tout à fait au point ! Je suis d’accord ac toi sur le premier comme tu le sais et je serais vraiment curieuse de connaitre ton avis sur le second … !! Bonne journée Filou !
En voyant les affiches un peu partout sur les murs de Bordeaux, je me demandais justement quel était le théme du second film , je zappe donc … outre ta critique, ce n’est absolument pas le type de film que j’ai envie de voir !
J’ai hésité longtemps à aller le voir, je ne le regrette pas mais ça n’est pas non plus mon genre de film !
Encore 2 films que je voulais voir et que j’ai ratés! ces derniers temps je voudrais voir tous les films qui sortent, c’est trop! Alors que certains mois il n’y a rien d’intéressant c’est trop bête!
On a eu un très bel été ciné, le temps n’était pas top, mais les salles obscures ont tenu leurs promesses !!