Sils maria a pour tête d’affiche un duo de femmes, deux comédiennes qui n’ont pas grand chose en commun, Juliette Binoche, célèbre actrice Française, ambassadrice de l’élégance, et la jeune Kristen Stewart que l’on a découvert dans une saga pour adolescents à succès. Elles se retrouvent dans un sublime jeu de rôles au cœur des montagnes Suisses. Les deux femmes, l’assistante personnelle et l’actrice vont en Suisse pour rendre hommage à un auteur, dont la comédienne a interprété, notamment, un rôle qui l’a marquée. Cependant, alors qu’elle devait lui rendre un hommage de son vivant, ce sera finalement un hommage posthume qu’elle lui rendra.
Profitant de cette occasion, un metteur en scène tout ce qu’il y a de plus hype lui demande instamment de jouer de nouveau dans la pièce qui la vue éclore, mais cette fois dans le rôle de la femme mure manipulée par la jeune insolente. Alors, la grande actrice prend conscience du temps qui a coulé sans qu’elle ne parvienne à l’accepter. Sils Maria interroge sur la façon d’appréhender le vieillissement, le rapport entre les générations entre amour et jalousie, mais aussi l’intimité qui lie un personnage et son interprète. Ce film est emprunt d’une grande mélancolie, filmé avec délicatesse et brio. Juliette Binoche s’avère époustouflante dans son numéro de funambule, et le duo qu’elle forme avec la star de » Twilight » fonctionne à merveille.
Film sensible, il m’a paru à multiples lectures, fouillant l’intimité des comédiennes, mais aussi le thème des temps qui se télescopent, quand passé et présent s’entrechoquent, s’entremêlent, et perturbent jusqu’à se perdre. A l’image de ce serpent de brume, l’intrigue de Sils maria est l’histoire d’une femme en pleine introspection. Si je l’ai trouvé brillamment interprété, brillamment écrit, et brillamment filmé, Sils Maria se veut peut être trop cérébral, intellectualisé et austère. Je ne peux pas cacher m’être parfois ennuyée, ayant trouvé l’ensemble trop monotone même si les scènes les plus sublimes sont en huis clos, entre Juliette Binoche et Kristen Stewart.
Je ne saurais vous le recommander, je ne saurais encore moins vous préconiser de l’éviter. Pétri de qualités indéniables, se film ne souffre à mon sens, que d’un excès de cérébralisme qui l’emporte sur l’émotion.
Nous craignons un peu les films qui se veulent trop « intellectuels », mais dans la blogosphére on parle en bien de ce film, peut-être comme nous disions dans nos petits commentaires, par une sorte de projection. Donc, du coup, nous sommes bien décidées d’aller le voir
Malgré ce côté un peu « intello », je lui ai trouvé de grandes qualités, et ce thème m’a émue, car je suis moi même terrifiée par le temps qui passe …
J’ai hâte de lire votre avis !
je suis pas un grand fanatique du cinéma d’Assayas alors qu’au départ ce genre de cinéma là semblerait parfaitement coller à ce que j’aime…la mise en scène est souvent très brillante mais effectivement elle a tendance à privilégier l’intellect à l’émotion et du coup le spectateur se trouve un peu sur le flan…en même temps je peux difficilement reprocher à un film d’etre trop intelligent il y a tellement de trop idiot :o)… j’ai des places pour le voir mais il ne fait pas partie de mes priorités du moment je verrais si j’ai le temps de le voir.
Je ne connais pas son cinéma, je n’avais rien vu de lui. Je pense quand même qu’il faudrait que tu le vois, et je serais ravie de lire ce que tu en as pensé. Il est très intellectuel, mais très juste aussi dans ses propos. Et le sujet du temps qui passe est traité de manière très intelligente et subtile. Sans compter les scènes entre Binoche et Stewart. Je pense vraiment que tu devrais le voir 🙂 Bonne journée !
Je ne connais pas bien le réalisateur, mais la bande-annonce m’a convaincue. En plus, il bénéficie d’une très grande publicité en Suisse et ce n’est pas tous les jours qu’on voit de « grands » films tournés chez nous !
Je n’ai vu aucun film de ce réalisateur, pourtant bien connu apparemment. Dans tous les cas les paysages sont magnifiques, la Suisse est belle !!
Dommage, il m’intrigue ce film !
Mais ma critique n’est pas si négative il me semble !
Non mais j’aime quand un film me prend aux tripes niveau émotions ! 🙂
C’est parfois un gros défaut de toujours tout intellectualiser surtout en matière de cinéma où on a besoin de ressentir aussi les choses. Je le note mais plutôt en DVD.
En relisant ma critique il me semblait que j’avais été douce avec ce film mais au vu des commentaires, il semblerait que non ! Je suis loin de le déconseiller !
Il me tarde de découvrir ce film ! Si le cérébral l’emporte trop sur les émotions, je risque de le trouver en demi-teinte, mais autant m’en faire une idée dès que possible. De plus, je suis très curieuse quant au duo d’actrices dont le choix me semble, a priori, pertinent.
Merci de ta critique !
Avec le recul, c’est un très beau film avec une Binoche au top de son art, donc à voir. Trop cérébral, mais assez viscéral dans les scènes entre les deux femmes. Mitigée … Mais je te conseille vivement son visionnage tout de même.
je suis allée le voir et je l’ai trouvé très subtil. la relation entre les personnages est assez interessante et on peu presque faire une double lecture. en revanche, il ne faut pas être fatiguée quand on va le voir, c’est long et linéaire.
Exactement c’est un peu ce que j’ai voulu dire : brillant, intelligent mais parfois monotone, il faut être en forme et alerte pour le voir. Merci pour ton passage !
je voulais vraiment voir ce film, mais il ne passe dans aucune salle dans ma ville ! déçue 😦 ta chronique me donne encore plus envie de le découvrir, car il m’intrigue vraiment !
Je suis très contente de l’avoir vue, et avec le recul c’est vraiment un film singulier et qui marque durablement. Binoche est formidable. Mais sur le coup je l’ai trouvé parfois un peu long et trop « intello ».
Merci pour ton passage !
Je ne vais pas voir l’occasion de le voir au ciné mais son casting et son thème me plaisent bien ! Je garde l’idée sous le coude !
Le casting est top, il est intense et beau, avec le recul je suis ravie de l’avoir vu même s’il est un peu monotone et et « cérébral ».