Vendredi soir, ce fut La Taupe de Thomas Alfredson. Je souhaitais le voir depuis longtemps ce film d’espionnage. Je n’avais pas lu le synopsis, j’avais juste une vague idée de ce ue pouvais être le film. Pour une fois, il aurait fallu le lire, et avec attention encore. L’histoire est complexe, on se trouve en 1973, en pleine guerre froide, et l’espionnage entre l’est et l’ouest bat son plein. Suite à une action ratée en Hongrie, Smiley est écarté. Puis secrètement réintégré dans le but de débusquer l’agent double niché au sein des services secrets britannique. De nombreuses histoires parallèles se créent autour. J’ai eu un mal fou à comprendre qui était qui, et les liens entre les divers personnages. Je ne me suis pas ennuyée, même si le temps était parfois un poil long, mais la mise en place m’a semblé durée 2H, jusqu’à ce qu’on trouve la Taupe en question ! Il va falloir que je revois avec la plus grande attention car malgré tout cet opus a tout d’un chef d’œuvre du genre et est interprété avec maestria par d’immenses acteurs. Il s’agit d’un incroyable travail de reconstruction.
Dimanche après midi, ce fut El Chino de Sebastián Borensztein. Une comédie argentine de belle facture qui m’a tiré de grands sourires. Roberto, c’est un quincaillier un peu bougon, engoncé dans des habitudes tenaces, une vie de solitaire et ui compte le nombre de vis qu’il y a dans les boites. Il éteint sa lumière tous les soirs à 23h pile, et, lors de ses moments de libre, va observer les avions décoller.Y’a bien une femme qui lui tourne autour, mais Roberto a mis des œillères, ça lui permet de ne pas la voir. Un jour qu’il regardait décoller les avions, un chinois s’est fait sortir d’un taxi. Roberto n’a rien entendu à son histoire, mais a accepté de l’aider. Et le chinois ui avait perdu sa fiancée à cause d’une vache tombée du ciel, est resté chez Roberto. Le cinéma argentin nous offre régulièrement de petites perles, et à sa faon cette gentille comédie en est une. Une perle d’absurde, et de nostalgie portée par l’interprétation tout en finesse enrobée de présence brute,de Ricardo Darin ( Roberto). Le film se trame à partir d’un fait divers, je me demande bien ce qui est vrai ( la vache tombée du ciel ??). Il ne fallait toutefois pas que le film s’éternise, sans quoi la relation entre les protagonistes, basées sur leurs différences, auraient pu rapidement lasser.
Une comédie à voir pour passer un bon moment et te perdre dans le sublime regard de Ricardo Darin.

La Taupe, splendide. Et je suis content que tu aies apprécié El Chino, c’est un joli petit film cocasse.
Il faut ke je revois La taupe, il mérite une seconde lecture !
Et pour El chino, j’suis pleinement d’accord !
ça a l’air pas mal el chino, je ne sais pas s’il est encore à l’affiche…
Je suis presque sure qu’il y est encore Phil !
J’ai beaucoup aimé La Taupe, il mérite certainement un deuxième visionnage, mais le scénario est bien fichu.
Bon, par contre, la mise en scène triste et kitch m’a moins emballée…