Deux fils – Félix Moati
Vous connaissez le minois de Félix Moati. Le jeune acteur a décidé de passer derrière la caméra et de nous raconter en trois personnages, une histoire de famille et de masculinité. Joseph est père de deux enfants qu’il élève seul. Joachim est le plus grand de ses fils, il n’a pas écrit une ligne de sa thèse et ne fait pas grande chose de sa vie depuis sa rupture. Ivan, 13 ans, en pleine crise mystique, se rebelle contre ses modèles, le père et le grand frère, et découvre le désir amoureux.
On comprend le thème de fond, qui semble explorer la virilité et la quête de soi à travers différents âges. Les comédiens donnent à cette histoire humaine, un véritable fond. Certains plans sont magnifiques, et l’on joue à reconnaître les quartiers de Paris. Un premier film pétri de bonnes intentions, de jolies scènes, de dialogues fins et drôles, mais qui hésite trop, n’explore pas les pistes qu’il se contente d’effleurer. C’est joli, tendre, intéressant, malgré une maladresse brouillonne, un rythme bancal, et une impression d’inachevé. Un premier essai plein de promesses, qu’il faudra affirmer par la suite.
Ce qui m’a donné envie de voir le film : Le réalisateur
L’illusion verte – Werner Boote
Ce documentaire Allemand se propose, avec beaucoup d’humour, de suivre le réalisateur Werner Boote qui s’interroge sur sa consommation de produits dit « verts ». Depuis les rayons de son supermarché aux palmeraies d’Amérique du Sud, en passant par les mines d’Allemagne, il démonte pas à pas les techniques des multinationales pour verdir leur image sans rien changer aux conditions de production en elles-même. J’ai bien aimé le côté candide du réalisateur, appuyé par sa partenaire, Kathrin Hartmann, écologiste de la première heure. Le documentaire met à jour une vérité dont nous avons, je l’imagine, tous l’intuition.
Il reste des thèmes non explorés, même si le film démontre à merveille comme le citoyen ne compte que comme consommateur pour l’économie moderne. Il invite à réfléchir à notre rôle et à notre indice de crédulité. Je l’ai trouvé toutefois un peu léger, parfois brouillon, doté de scènes non essentielles. Le documentaire enfonce parfois des portes ouvertes, et démontre des idées assez peu neuves, même s’il n’est jamais inutiles de rappeler certaines vérités. En somme, c’est bien, c’est louable, mais c’est un peu trop timide pour marquer durablement.
Ce qui m’a donné envie de voir le film : Le thème
Donc deux films un peu « soft » que nous regarderons sur le petit écran !
Bonne journée
Oui … Je dois avouer que ce ne sont pas les films les plus marquants du mois !
Pas trop envie du 1er et le second pas sorti chez moi.
Ce ne sont pas des films indispensables, il faut bien l’avouer 🙂
Je pense bien aller voir Deux fils 🙂
Je serais curieuse d’avoir ton avis !