Depuis que nous avons Netflix, nous nous lançons dans des séries dont nous ne connaissons rien. Concernant « Happy », on savait seulement qu’il s’agissait de l’histoire d’un ancien flic qui menait une enquête avec une sorte de petite licorne volante. Clairement, le gros dur amoché et l’innocente licorne volante, c’était assez casse gueule comme duo. Entre l’image animée et l’acteur vivant, ça aurait pu virer au grand n’importe quoi, et pourtant … pour moi ça a fonctionné, j’ai adoré ! 

1- Des personnages loufoques très attachants

La première raison qui m’a faite adhérer à cette série c’est Christopher Meloni, l’acteur si sérieux de la série New York Unité Spéciale. On le retrouve à contre emploi, en anti- héros pur jus. Cet ancien flic déchu devenu tueur à gages, se retrouve embrigadé malgré lui dans une affaire glauque où il se retrouve à la fois à la recherche d’un mot de passe et d’un enfant. Collé à ses basques, une petite créature parfaitement imaginaire, la petite licorne « Happy », toujours bienveillante et optimiste. Ce personnage avait toutes les chances d’être caricatural et finalement, elle adoucit le scénario sombre et violent avec beaucoup d’humour. Le duo fonctionne à merveille et évolue avec le temps. Un duo classique avec un bon qui s’endurcit et un méchant qui s’adoucit mais traité de manière très singulière.

2- Un scénario sous acide

Oh on vous l’accorde, c’est tiré par les cheveux et pas spécialement crédible. Pourtant, ça marche. Une petite fille disparaît lors du show d’une star jeune public, enlevée par un père noël horriblement terrifiant. Quatre malfrats se font dézinguer par un ancien flic camé et alcoolique. Voici pour poser les bases. Le scénario mérite que l’on s’accroche un peu parce qu’il est barré, à tiroirs, plein de rebondissements, et jouissif comme ce n’est pas permis. Politiquement incorrect, réjouissant, foutraque, et en même temps, porteur de jolis messages, c’est un savant dosage entre le côté ultra violent, et l’aspect bisounours. Un véritable  trip sous acide arrosé de jus de fraises.

3- Et de l’humour à foison

Humour noir, humour glauque, et pourtant, j’ai ri. Parce que oui, c’est souvent à mourir de rire. Quelle justesse, quelle virtuosité dans l’explosion des travers de l’égoïsme humain, dans la manière de mettre à jour ce qu’il y a de plus moche en lui. Cet humour est soutenu par une réalisation parfaitement adéquate, ainsi que des répliques cultes et irrévérencieuses. Et c’est cet humour super intelligent qui permet de tout faire passer : le glauque, la violence, l’aspect sexuel, le surnaturel, et même ce mignon ami imaginaire. Enfin, les couleurs, les tons de l’image viennent compléter une série accrocheuse et virtuose.

Pour résumer …

un anti-héros badasse et hyper attachant, une petite animation trop mignonne, un scénario accrocheur, cette série est un véritable coup de cœur !

Et vous, elle vous dit cette série ? C’est quoi votre dernière série coup de cœur ?