L’histoire se déroule au Japon. Etsuko travaille à l’usine. Son mari est technicien de recherche dans un hôpital. Tout semble comme à l’habitude, si l’on excepte un comportement légèrement inhabituel chez le mari, chez cette jeune collègue, son patron ou encore ce grand médecin. De très légers signes avants coureurs, que seule Etsuko semble déceler. L’histoire est à la fois classique et peu banale, le traitement de cette dystopie, original. Et si les humains perdaient leurs émotions, serait-ce la fin du monde ? J’ai beaucoup aimé l’idée de départ du scénario ainsi que les deux premiers tiers du film.
L’atmosphère particulière, l’ambiance dérangeante mais jamais vraiment ni glaçante ni horrifique, m’a séduite. Le jeu des comédiens s’avère très singulier également, surjoué, artificiel, mais cela fait parti de l’atmosphère inquiétante qui s’installe avec grâce. Le réalisateur ne déballe pas tout un arsenal d’effets spéciaux, il joue avec la réalité, sans esbroufe. En revanche, le film tire en longueur, 2h20, c’est trop. En effet, le dernier tiers s’étire, devient redondant, et certaines scènes s’avèrent si peu convaincantes qu’elles peuvent tourner au ridicule. En revanche, la dernière scène m’a frappée et clôture à merveille un film qui n’est pourtant qu’un prologue …
Ce qui m’a donné envie de voir ce film : l’affiche dans le métro
Autre film Asiatique à l’affiche, Coréen celui-ci : Burning. Un tout autre genre, mais dans la même veine : long et mystérieux .Haemi rencontre un ancien voisin, entame une liaison avec lui, puis part en voyage en Afrique. Au retour, elle lui demande de venir la chercher à l’aéroport. Là, elle débarque avec un homme, un homme qui changera à tous deux le cours de leur vie. Burning est long, mais d’une beauté poétique, très elliptique, sibyllin, jamais cru, jamais direct.
Difficile de comprendre ce que l’homme leur veut à tous les deux. Il semble placide, sage, ce qu’il fait dans la vie ? Il s’amuse. Il est riche. Il est beau. Pourquoi chercher la compagnie de deux jeunes d’un milieu si différent ? Puis une jour, Haemi disparaît … Le film prend une autre tournure, mais nous laissant toujours dans le flou. Il y a des scènes d’une grâce époustouflante, et malgré sa longueur, qui est le reproche (encore) que je lui ferais, le suspens lié à la dimension thriller cérébral maintient en haleine et captive.
Ce qui m’a donné envie de voir ce film : l’affiche vue au cinéma
Qu’avez-vous vu au cinéma en ce beau premier weekend de septembre ?
Nous aussi réagissons à l’affiche (comme pour les livres d’ailleurs), en plus du sujet et des critiques. Priorité au deuxième film pour nous, qui sommes très en retard.
Le seul film que nous avons vu en septembre est le dernier de Spike Lee, BlacKkKlansman
Bonne soirée
Oi, je pense que le second films est plus un incontournable du moment que le premier, qui peut être un peu difficilement compréhensible et saisissable. J’ai bcp aimé Blackkklansman ! Belle journée à vous 🙂
Burning fait très envie l’affiche est effectivement superbe mais au-delà de ça, je crois que c’est l’histoire un peu atypique qui m’attire… J’espère avoir un moment pour le voir !
Les critiques sont très bonnes et c’est pas volés. Il a quelque chose qui laisse son empreinte ( et dedans il y a « Glenn » de Walking dead ❤ )
Pas vu le premier et les critiques sont un peu réfrigérantes.
Le second m’a envoûtée.
Aimeras-tu Thunder Road qui a TOUTES mes faveurs ?
Oui le second est très beau quand le premier est … bizarre. Finalement je ne suis tjs pas très au fait de ce qu’il y a au ciné. Mais je note ce Thunder road !
Tellement dommage que la première partie de Burning met du temps à décoller (+ sa fin qui me semble si brute !)…
C’est vrai que ça met du temps, mais je pense que ça permet bien à l’histoire et aux personnages de s’installer et d’amener cette chute violente ! Belle journée 🙂
Le cinéma asiatique m’intrigue toujours énormément, et au final je ne vois que peu de film. A tenter donc pour moi ! 🙂
Je suis assez fan, les films ont une atmosphère très particulière !