Nishimiya est sourde et muette. A l’école, la traduction française place la première partie de l’histoire en primaire mais je pense qu’il s’agit du collège, celle-ci est constamment harcelée par un camarade malveillant qui ne supporte pas son handicap. Ce garçon sera finalement renvoyé pour son comportement. En grandissant ce dernier apprend le langage des signes. Se sentant toujours coupable, finit par la retrouver et tente de se faire pardonner. Ce film d’animation dure 2h09, et durant la première heure j’ai vraiment accroché, m’attachant à cette pauvre gamine. Passé cette première heure, lorsque l’on se retrouve 5 ans plus tard, je n’ai pas compris la voie pris par le scénario.
A mon sens il y a des scènes auxquelles on ne comprend rien et des moments de vrai malaise. C’est sensé être « kawai » (mignon) mais c’est surtout d’une mièvrerie douceâtre passablement agaçante. Agaçante également car le scénario traîne en longueur, s’étire, se déroule au maximum de sa capacité pour finalement devenir redondant. J’ai apprécié la première moitié, douce, sensible, qui aborde le handicap et le harcèlement scolaire avec finesse, mais me suis ennuyée énormément dans la seconde partie. Pour ma part, cette seconde heure de film n’échappe hélas pas à la niaiserie du fait de sa longueur répétitive. Dommage car le dessin animé est très beau.
C’est l’histoire d’un déni de grossesse dans le Maroc d’aujourd’hui. Alors que sa famille est réunie pour parler business avec l’associé d’un futur projet agricole, la jeune fille pliée en deux de douleur commence à suer à grosse goutte. Sa cousine, future médecin, lui indique qu’elle est sur le point d’accoucher, ce qui devient évident lorsque la jeune femme perd les eaux dans la cuisine. Mais au Maroc, être enceinte sans être mariée c’est non seulement le déshonneur de la famille, mais le risque d’être emprisonné. S’en suit la quête urgente du père de l’enfant pour le lui faire reconnaître et organiser rapidement un mariage.
L’histoire ne s’arrête pas là. Il y a des choses que la jeune mère cache, et c’est à se demander qui est le bourreau de qui. La réalisation est ultra classique, sans sentimentalisme. Ce film est une bonne base de réflexion, sans fard ni faux semblant, sur ces régimes dans lesquels leur corps n’appartiennent pas aux femmes. La façade doit tenir, quoi qu’en coûte cette mascarade, et peu importe à qui il en coûte. Un monde d’une hypocrisie complète. « Sofia » mérite d’être vu.
Et vous, qu’avez-vu au cinéma cette semaine ?
Ca y est, vous retrouvez le chemin des cinémas !
Dommage pour le premier, la niaiserie et une longueur excessive sont plutôt dissuasive !
Le deuxième mérite sûrement d’être vu
Bonne soirée
Et oui, retour aux salles finalement ! Mais on va quand même essayer de réduire le rythme au profit de la qualité. Bon là pour Silent voice c’est loupé ahah !
Belle soirée 🙂
J’ai vu Silent Voice et je l’ai également trouvé long ! je me suis demandée où le réalisateur voulait en venir à un moment !
Idem .. Ils me fatiguent ces réals qui font des films longs pour rien !
Sofia me tente pas mal !
C’est un film court mais choc !