Toni Erdmann – Maren Ade : Succès à la fois populaire et critique, « Tony Erdman » relate une difficile relation père-fille, faite de tendresse retenue, et de gêne latente. Elle, est une consultante en stratégie évoluant à l’international, obnubilée par son travail, sans vie conjugale, toujours tirée à quatre épingles et mine sévère. Son papa est un clown triste, attaché à son vieux chien et à sa vieille mère, toujours dans la farce. Prenant des vacances, il part à Bucarest rendre visite à sa fille et s’infiltrer dans sa vie bien rangée et stricte.
Toni Erdmann n’est pas une comédie, il y a des scènes burlesques, à l’humour absurde, mais ce n’est pas une comédie. La plupart des scènes sont d’un humour absurde, mettant parfois mal à l’aise le spectateur avec toutefois tendresse et intelligence. La mise en scène, les situations tour à tour cocasses et gênantes, les dialogues truculents, les silences lourds de sens, apportent au thème du film, pourtant bien balisé, un côté loufoque et original. Je regretterai, à titre personnel, la longueur du film (2h42) qui ne me semblait pas nécessaire à son succès.
Hotel Singapura – d’Eric Khoo : En huit tableaux, le réalisateur Eric Khoo raconte la vie d’un hôtel de Singapour, depuis sa splendeur passée née dans les années 40, à sa tombée en décrépitude dans un futur pas si lointain. Huit décennies de rencontres sexuelles, d’intimités partagées, d’histoire d’amour et de passions dévastatrices. Un fantôme pour fil conducteur, le temps pour bateau, voici un film étrange et fascinant, habillé de nudité, de bouches, de ventres, d’amour, de violence parfois, et de tristesse.
Certains tableaux se révèlent particulièrement foutraques, surprenants et déroutants. Il ne faut pas avoir peur de l’érotisme et de la nudité en allant voir Hotel Singapura, qui explore ce que les portes des chambres d’hôtel cachent. Film à sketchs oblige, toutes les scènes n’ont pas la même intensité et n’atteignent pas la même réussite. Cependant, créative, tendre et nostalgique, la caméra d’Eric Khoo nous amène avec elle dans un voyage sensuel envoûtant. A oser !
Nous attendions votre verdict sur « Toni Erdmann » ! C’est vrai, le film est un peu long, mais ça passe ! Il nous reste à voir l’autre film…
Il est franchement long, c’était pas nécessaire à mon gout, mais c’est vrai que je n’ai pas regardé ma montre. L’autre est bien plus court (1h30) et particulier 🙂
Très envie de voir Toni Erdmann, mais les 2h40 me refroidissent un peu
Très envie de voir Toni Erdmann, mais les 2h40 me refroidissent un peu
Ca m’avait refroidie aussi. Finalement j’ai trouvé le temps de le voir, mais je ne pense pas que c’était nécessaire d’y passer 2h40 ! 🙂
Sans dire qu’il s’agit d’un mauvais film (il a ses qualités : des thèmes intéressants, des acteurs excellents, des répliques bien écrites), j’ai été déçue par ce Toni Edrmann injustement encensé par la presse (même si ça n’a pas terni mon jugement) pour moi troooop long par rapport à ce qu’il raconte et pas forcément bien mis en scène.
Assez d’accord avec toi, j’hésitais à le voir, et franchement je pense que j’aurais pu m’en passer !
Pour Toni Erdmann, c’est la longueur du film qui t’a gêné ? Le rythme peut-être ? Comme je te le disais sur mon blog, je n’ai pas vu le temps passer. Même si le personnage de la fille est froid, on se surprend à chercher chez elle ce petit quelque chose qu’essaie de révéler son père qui au final la connait très bien. (D’ailleurs la scène de sa fête d’anniversaire est un vrai basculement. On prend conscience qu’elle est prête à s’ouvrir à autre chose qu’à une vie sèche en entreprise…)
Oui c’est la longueur, et même si c’est voulu,je me suis sentie gênée parfois au visionnage. Après,c ‘était il y a qq mois, et je m’en souviens plus très très bien !