Eddie The Eagle – Dexter Fletcher : Eddie s’est mis dans la tête de participer aux Jeux Olympiques. Ce jeune anglais pas très sportif, affublé de genoux fragiles, s’essaient à différents sports dans l’idée de devenir Olympien. Il se décide finalement à participer aux jeux d’Hiver, mais est recalé de l’équipe de descente en ski. Loin d’abandonner, il se tourne vers une discipline ne comptant plus aucun participants depuis 1934, le saut à ski. Et le voilà parti réaliser son rêve de se qualifier pour les JO de Calgary de 1988. Un pari fou, un rêve tenace et un moral à tout épreuve que n’entame même pas les chutes impressionnantes qu’il se paie et les différents bâtons qui se glissent dans ses roues. Eddie the Eagle a les défauts du film Hollywoodien mais m’a donné le sourire.Trop superficiel, trop romancé, trop policé et trop plein de bon sentiments, le film a aussi une certaine candeur. On pourra lui reprocher un côté caricatural, pourtant, il a du rythme, une réalisation soignée et un casting irréprochable. Ce film est drôle et émouvant, le spectateur prend plaisir à suivre ce périple unique, barré, cinglé. De belles valeurs transparaissent dans cette histoire qui réussit à se sauver du manichéisme qui le guettait. En résumé, j’ai suivi avec passion l’épopée de Eddie Edwars brillament interprété par le jeune Taron Egerton (Kingsman) et je suis sortie de la salle avec le sourire et la pêche.
Café Society – Woody Allen : Le woody Allen nouveau est arrivé. Comme les amateurs de Beaujolais, les amateurs du réalisateur attendent la cuvée nouvelle chaque année. Après quelques années de déception notoire, j’attendais ce dernier opus avec réserve et sans jeter de coup d’œil au synopsis. Je me glissais toutefois dans une salle obscure le soir de sa sortie. Une magnifique et inattendue surprise que ce Café Society. Le trio de comédiens convaincants que sont Jesse Eisenberg, Kristen Stewart et Steve Carrel, est mené avec brio et humour par le réalisateur, émouvants, glamours et tellement drôles ! Des répliques truculentes, des scènes absurdes, de beaux moments d’amour, voilà ce que propose ce vaudeville au pays des années 30.
Le jeune Bobby quitte son Bronx natal pour émigrer en Californie, aux pays des stars de Hollywood. Son oncle dirige une agence, et lui offre un petit boulot. Profitant de cette nouvelle vie, il tombe profondément amoureux de Vonnie, secrétaire très particulière de son tonton. Voilà les fondamentaux de ce triangle amoureux posés. Woody Allen nous revient à son meilleur. La fluidité de l’histoire, son romantisme, et la superbe photographie en font un moment jubilatoire. Il s’amuse également à esquisser une fabuleuse galerie de portraits comme une métaphore de notre passage en ce monde. C’est de toute beauté !
Je suis très tentée par Café Society mais un peu moins par Eddie The Eagle. Je leur donnerai quand même leur chance à tous les deux 🙂
Si tu dois choisir , je dirais d’aller voir le Woody Allen. Mais l’autre est vraiment sympa aussi !
C’est noté 😉
Nous avons fait comme vous, nous avons vu le dernier Woody Allen à sa sortie, et nous partageons entièrement votre enthousiasme ! Si ça vous dit, venez lire notre avis
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Bon weekend cinématographique 🙂