Si l’affiche m’attirait lorsque je regardais les films à voir à l’UGC Chatelet, je n’avais aucune idée du synopsis. J’imaginais « La vanité » comme un huis clos familial peut être. L’histoire est celle d’un homme plutôt âgé, qui prend une chambre dans un motel défraichi dont la fermeture définitive est proche, tout comme la fin de cet étrange client solitaire. Celui-ci a décidé qu’il en avait assez et qu’il allait mourir. En Suisse on appelle ça de l’accompagnement dans la mort. Assisté d’une femme et affublé d’un témoin original, ce sont les dernières heures de cet homme, David Miller , que nous allons suivre.
J’ai aimé l’atmosphère de ce film, les situations cocasses induites par le thème, les réflexions qui se dégagent. A t-on le droit de décider de l’heure de sa mort ? Ne doit-on pas réellement tout faire pour sauver sa peau avant d’avoir recours à une telle situation ? La frontière est mince entre suicide et accompagnement. Si la première demi-heure est réjouissante, le film s’enfonce ensuite dans des situations et des scènes parfois incohérentes, perdant de vue l’essentiel par son côté bavard.
En revanche, le trio d’acteurs mérite à lui seul le détour ( Patrick Lapp, Carmen Maura et Ivan Georgiev). Certaines scènes à l’humour absurde valent aussi d’être vues. D’une durée relativement courte (1h15), il se laisse regarder avec sa joyeuse mélancolie et son attachant trio.
Nous aurons pas mal de films à rattraper ces prochains mois, dont celui-ci qui risque de nous échapper en ce moment. Merci de nous le signaler
Celui-ci est passé relativement inaperçu il me semble, je n’ai pas vu d’article dans la blogosphère en tous les cas !