Le réalisateur de District 9 nous revient avec une fresque futuriste où la question de l’immigration illégale se trouve de nouveau au centre du film. Ayant beaucoup aimé son premier opus, j’attendais beaucoup de cette seconde réalisation, tout en craignant un déluge d’effets spéciaux, ses moyens pour réaliser Elysium ayant augmenté par rapport au premier. Elysium est une sorte de station spatiale réservée aux humains les plus riches qui ont pu quitter la terre pour préserver leur mode de vie loin de leurs semblables trop nombreux, trop pauvres, trop sales. L’action prend place dans une ville de Los Angeles surpeuplée, transformée en bidonville géant où la langue principale est devenue l’espagnol.
Dans un orphelinat grandissent Max et Fray, qui se promettent d’aller là-haut, l’endroit rêvé où la vie est douce, où les gens ne vieillissent jamais, et ont des machines perfectionnées pour se soigner de n’importe quelle maladie. Devenu adulte, en liberté surveillée, il travaille dans une usine. Suite à un accident, il n’a plus que 5 jours à vivre et sera prêt à tout pour atteindre Elysium et l’une de ses machines à guérir. J’ai beaucoup aimé l’univers crée par Neill Blomkamp, et ravie de revoir Sharlto Copley ( District 9) dans le rôle du grand vilain méchant. Matt Damon s’en sort plutôt pas mal, et le scénario ne nous prend pas pour des crétins car il est riche, avec plein de rebondissements.
Pourtant, passé une heure de film, cette première heure où l’on découvre l’histoire de Max, et les enjeux de l’histoire, je me suis ennuyée. Les nouveaux rebondissements m’agaçaient, j’ai cru que cela durait bien plus que deux heures, et j’avais vraiment hâte de voir se terminer les pérégrinations de Max qui m’avaient lassée et quelque peu perdue. Il y avait trop d’action pour moi, trop d’explosions, top de situations rocambolesques et peu crédibles, et même la fin poétique m’a gonflée par les bons sentiments. J’ai été déçue par le schéma que prend ce film. D’une critique désespérée et noire d’une humanité en déliquescence, de l’ostracisation des pauvres et de cette discrimination financière, avec en toile de fond la question épineuse de l’immigration illégale et de la peur qu’elle engendre, on bascule dans la seconde partie du film dans un blockbuster trop convenu qui cumule les clichés habituels, et l’on sombre dans un ennui profond.
Malgré une bonne idée de départ, Neill Blomkamp a choisi la voie de la facilité et de la guimauve, et m’a définitivement perdue.
Je suis d’accord avec toi, c’est pas aussi profond que District 9 mais je ne me suis pas ennuyé du tout. J’ai trouvé le film surtout très bien réalisé. Sa façon de filmer donne une dimension particulière aux scènes d’action et ça fait vraiment comme aucun autre film. Je comprends que tu trouves qu’il y a trop d’action mais c’est parce que c’est un film produit par Hollywood j’imagine, donc il a pas du pouvoir trop y échapper malheureusement. J’espère que pour District 10 il pourra faire ce qu’il souhaite.
Il va faire un district 9 ?! A voir mais là j’ai été déçue, je me suis ennuyée , j’ai pas trouvé ça vraiment fin comme film. Et j’ai vu que les critiques presse avaient été plutôt dans mon sens.
Mais mon copain est de ton avis, ill a beaucoup aimé pour les mêmes raisons que toi 🙂