Quelques polémiques autour des affiches, jugées quelques peu outrageantes, m’ont mis au fait de l’existence de ce film. Mouais, moi j’aimais bien, ça annonçait la couleur. J’étais curieuse de voir ce film sous forme de sketchs réalisés par 7 réals, et la manière dont les compères Gilles Lelouche et notre bien aimé Jean Dujardin ( sans oublier le jeune Bedos), allaient pouvoir traiter ce theme avec humour, sans tomber de la lourdeur inhérente à ce genre de propos. Très bonne surprise ! Les infidèles m’ont tiré de larges sourires quand ils ne m’ont pas simplement fait hurler de rire.
Un duo, autour duquel tourne un tas de personnages secondaires hilarants, dont la palme revient à un Guillaume Canet parfaitement méconnaissable, vit ensemble des aventures adultérines. Certaines les font souffrir, d’autres les amusent, il y a aussi l’histoire de l’homme qui aimerait bien être infidèle mais dont aucune femme ne veut, et là on en a mal pour lui. On aimerait tellement que ce pauvre mec se tape enfin une gonzesse ! Et il y a l’histoire qui fait mal, on rigole pas du tout, c’est celle interpretée par Jean Dujardin et Alexandra Lamy. Ca prend aux tripes.
L’alternance de scènes courtes ( voir très très courtes), avec des histoires plus longues donne un vrai rythme à l’ensemble. On les remercie cependant de n’avoir pas fait plus long, car ça nous aurait conduit à la nausée. Toutefois, en l’état, je dis que c’est une bonne idée, que ça ne se prend pas la tête. Les hommes passent pour des abrutis finis. Bref, ça détend, surtout le finish !
Surtout, ne rien prendre pour argent comptant, je n’ose pas penser qu’ils ont VRAIMENT voulu dénoncer les hommes infidèles, mais juste se marrer en créeant des personnages stupides, et nombrilistes. Quelques petites leçons de moral sont à déplorer, mais la scène la plus juste met en exergue la situation où les conjoints se trompent mutuellement. Ce qui me fait penser qu’on ne dénonce réellement personne, que l’adultère est un fait. Point. On constate.
Allez, je vous dis quelle est ma scène préférée : celle des Infidèles Anonymes. Sandrine Kimberlain m’a fait beaucoup rire face à ces zygotos irrécupérables. Et vous, quelle est votre sketch préféré ?
Il me semble que le succèes de The Artist aux Oscars va attirer un max de gens dans les salles. Même si je me suis franchement assoupie devant ce film, je félicite notre acteur dromadaire héxagonal et lui souhaite beaucoup de succès avec son délirant opus.
Bon ben j’avais déjà envie de le voir, je vais me dépécher 🙂
Pour ma part, je n’accroche pas trop avec Jean Dujardin donc je vais passer mon tour…
C’est une bonne raison ! lol
Mais et Gilels Lelouche ? 🙂
Ce film me tente aussi pas mal ! La salle n’est pas trop bondée ?
La salle n’était même pas remplie ( la + grande de l’ugc normandie) à 19h40. On était bien !
Bon… Je n’ai pas réussi à voir ce film avec autant de recul, et suite restée bloquée sur la vulgarité…
Par contre, mon sketch préféré est définitivement celui avec Guillaume CANET, drôle, court, sans vulgarité et efficace !
Mon segment préféré est celui de Hazanavicius, Le séminaire. Le plus subtil à mon goût.
Sinon j’ai chroniqué un film sur la cuisine rien que pour toi car je sais que t’aimes la cuisine chaton. http://www.asbaf.fr/2012/03/comme-un-chef-like-boss.html
J’ai un peu peur que ce soit sans finesse tout ça… et je déteste les films où les scènes et les dialogues sont gras. L’infidélité est, de plus, un sujet qui me dégoute donc je sais pas trop… j’ai peur de plus m’énerver qu’autre chose en le regardant…
Ca permet de dédramatiser. Mais c’est un sujet ki peu effectivement devenir très vite lourd …
Finalement j’y suis allée hier, j’ai trouvé le film sympa mais sans plus. Je me suis un peu ennuyée, le personne de dujardin est in peu relou et plombe un peu le film. J’ai préféré celui de lelouche, peut être un peu plus vrai ? J’ai aussi adoré par contre la scène de la thérapie et le cours de chant ( la toute dernière scène ) par contre la fin de Vegas même si l idée était bonne à la base ne rend pas grand chose à l’écran.
Oui la fin est lourde. Ca honore simplement le cliché du tombeur de ces dames aussi gay qu’un joyeux phoque …