Dans un précédent article je vous avais parlé des expo qui me tentaient, mais j’avais omis celle-ci : elles@centrepompidou. Cette expo fait partie de la collection du Musée national d’art moderne de Beaubourg, qui s’étend sur deux étages. L’expo dont je vais vous parler est installée au niveau 4. Il s’agit d’art contemporain des années 1960 à nos jours focalisé sur des artistes femmes , abordant la question des femmes dans l’art, retraçant une histoire des femmes dans l’art, et ceci au travers de plus de 350 œuvres de 150 artistes.
Les artistes exposées ont pour seul point commun leur genre, et d’aborder, à travers leurs œuvres, la question de la femme et de la féminité. En revanche, les supports matériels des messages sont diverses et variés, les artistes étant plasticiennes, designers, photographes, architectes, vidéastes, performeuses … L’exposition se divise en 6 chapitres desquels j’aurai tiré une œuvre particulièrement belle, émouvante, choquante ou donnant matière à réflexion.
Les œuvres présentées renvoient à l’idée sous-sous-jacente d’une domination masculine insupportable, à abattre, et au désir d’affranchissement et de liberté. Ceci peut paraitre léger et féministe, mais le sexe féminin apparait encore parfois comme quelque chose de sale et de malsain, et pas seulement dans d’autres pays …
Chapitre 2 : Corps Slogan
C’est la partie de l’expo qui m’a le plus impressionnée, notamment pour les vidéos de performances de la seconde salle. La performance a donné moyen aux artistes féministes qui s’affirment aux Etats Unis dans les années 60 d’échapper aux conventions du milieu et du marché de l’art. Le corps est la scène du discours lié à la représentation du corps de la femme.
Chapitre 3 : Eccentric Abstraction
Heu, là j’suis passée totalement à côté. Les artistes nous réalisent des œuvres avec de nouveaux matériaux entre abstraction et figuration, mais je suis restée de glace. Sauf devant cette œuvre qui m’a fascinée:
Chapitre 4 : Une chambre à soi
J’ai beaucoup apprécié cette critique de l’espace domestique limitant l’horizon des femmes à un univers purement familial. Les œuvres présentées sont autant de stratégies de résistance et éprouvent les frontières entre les différents espaces dans lesquels évoluent les femmes, l’espace privé et l’espace public ( le thème de la Burqa aurait pu être abordé), l’espace culturel et l’espace utile, l’espace familial et l’espace social.
Chapitre 5 : Le mot à l’œuvre
Il s’agissait de montrer le rapprochement du mot et de l’œuvre comme forme de dématérialisation de l’objet d’art. Cela ne m’a fait ni chaud, ni froid, et ne m’a pas intéressée outre mesure car je ne voyais pas grande cohérence avec les supports présentés.
Chapitre 6: Immatérielles
Recherche de l’ascétisme dans les peintures, photographies troublées jusqu’à la disparition de l’objet, dématérialité des espaces par l’architecture, dans une recherche universaliste. Une photographie (répétée en trois) ,en particulier m’a troublée, je suis restée assez confuse devant l’œuvre, comme si trois hommes s’estompaient sous mon regard.
Alors ? Je n’en sors pas conquise, j’ai trouvé les œuvres présentées trop féministes, je m’attendais à la représentation visuelle de la femme par de belles photographies, de belles peintures… Ou peut être juste des œuvres de femmes auxquelles on rend hommage, mais je n’avais pas envie de parler de révolutions sociales. Enfin, on ne s’ennuie pas, et beaucoup de créations valent vraiment le coup d’œil.
Pour en savoir plus, l’expo à son blog : elles@centrepompidou













Une réflexion sur “Expo 100% Elles au Centre Pompidou”