Au cinéma : L’ombre de Staline & The Hunt

Affiche ombre de staline

Affiche via @freakingeek.com

L’ombre de Staline -L’ombre de

Nous nous trouvons en 1933, dans les tourmentes de l’après Krach Boursier. Le jeune conseiller Gareth Jones  alerte ses ainés sur les intentions d’Hitler qui vient de parvenir au pouvoir mais n’est pas cru. Il sera remercié pour coupes budgétaires et décide de partir interviewer Staline.  Au lieu de cela, c’est un voyage au bout de l’enfer qui lui sera réservé dans « l’arrière pays »,  en Ukraine. Le film est haletant et le mensonge d’Etat qu’il révèle, terrible. La manipulation, le mensonge, les menaces et les meurtres pour sauvegarder des illusions, j’ai l’impression que l’Histoire se répète de pays en pays, au fil des temps …

J’ai trouvé la photographie du film sublime, parfaitement juste selon les lieux et ce que raconte le film, entre opulence flamboyante Moscovite et dénuement blanc comme la neige de la campagne Ukrainienne. Plutôt classique dans sa forme, L’ombre de Staline est belle restitution des années 30, l’entre deux guerre marqué par les cicatrices du passé et un avenir qui se dérobe.  Il en fait parfois un peu trop, tombant dans l’excès , et souffre de quelques longueurs. Toutefois, voici un bel éclairage sur la manière dont les puissants s’arrogent le droit de tordre le cou à la vérité. Vrai à toutes les époques.

Ce qui m’a donné envie de voir le film : L’affiche et l’avis de Pascale  


 

The Hunt – Craig Zobel

Des textos échangés concernant une mystérieuse chasse à l’homme organisée dans un manoir. Voilà comment débute « The Hunt ». Ensuite, nous assistons à un jeu de massacre effréné dans une propriété d’où s’échappent quelques survivants non tués sur le coup. Je ne vous en dis pas plus sur l’histoire mais le film est plus à catégoriser dans action que dans épouvante. Le scénario, pourtant pas tellement léger, se paie le luxe de faire de l’humour et de tirer à boulets rouges aussi bien sur les redneks Américains que sur les prétendus bien-pensants qui s’empêtrent eux-mêmes dans leurs principes grandiloquents pas très bien respectés.

Si l’on prend ce film comme une série B parodique, c’est réussi. Plein de rebondissements, bourré d’action, « The Hunt » ne laisse pas souffler le spectateur, qui découvre comment sont tirés les ficelles et pourquoi, jusqu’à parvenir au Boss final. C’est une charge contre les deux polarités de l’Amérique, prolos réacs et élites prétentieuses, réalisée avec humour. Bourrin, gore, parfaitement rythmé, ça se laisse voir sans déplaisir. Trump a voulu interdire ce film, on se demande s’il en avait bien compris quelque chose.

Ce qui m’a donné envie de le voir : l’avis d’un ami

Qu’avez-vous vu au cinéma ce weekend ? 

2 réflexions sur “Au cinéma : L’ombre de Staline & The Hunt

    • auroreinparis dit :

      Effectivement, on en apprend plus sur une période absolument pas racontée par les livres d’histoire ! C’est un film a voir. Le second c’est plutôt du divertissement.
      Belle journée 🙂

Laisser un commentaire