Le premier opus d’Hôtel Transylvania était déjà un vrai petit bijou d’animation, virevoltant et très punchy, contant l’histoire d’une rencontre entre une jeune femme vampire et un humanoïde, et dont je vous parlais ici: Hôtel Transylvania. L’histoire reprend au mariage des deux tourtereaux sous la houlette du Papa, le très célèbre compte Dracula. L’ère est à la réconciliation entre les monstres et les humains, désormais capables de vivre sans se chasser les uns les autres. De cette idylle nait un petit garçon roux comme son papa et dont le grand-père guette avec impatience la naissance des canines qui feront de lui le digne héritier des Draculas.

Mais, soit ce petit a un retard de canines comme son grand père, soit ce n’est pas un monstre. Sa mère, persuadée qu’il est n’est pas vampire va chercher à l’extirper du monde dans lequel il est né pour lui faire mener une existence d’humain en Californie. Autant vous le dire, j’ai autant aimé ce second opus que le premier. Le ryhtme est absolument endiablé, pour autant il y a des moments délicieux d’émotion. Le petit garçon est mignon à croquer, les personnages secondaires plus décalés et à se tordre de rire les uns que les autres. Le duo père-beau fils est d’une réjouissante maladresse dans leur désir de préserver le cocon familial.

Ce film met la pêche, donne envie d’être amoureux et de se moquer des préjugés et des différences, de faire des enfants et de danser. Un film d’animation plein de beaux messages en ces temps légèrement troublés par des questions de frontières, ça fait du bien. Un bel hommage à la famille aussi, au partage et à la tolérance. Sony Pictures et le cinéaste Genndy Tartakovsky ont décidément bien fait de poursuivre l’histoire de cette famille très particulière. Les gags s’enchainent à folle allure, un vrai mitraillage , à tel point que les moments plus doux sont les bienvenus.

Si ce film véhicule pléthore de bons sentiments, c’est avec un humour noir mortellement marrant. Je le recommande aussi bien aux petits qu’aux grands enfants.