Depuis mercredi 11, et jusqu’au 17 mai, c’est la semaine UGC. Profitez de places à 3,50 euros ! D’ailleurs, je conseille vivement les deux films suivants :

Source Code (Duncan Jones) : avec Jake Gyllenhaal
Colter Stevens  se réveille en sursaut dans un train, et plus précisément, dans la peau d’un autre. 8 min s’écoule, durant lesquels il est totalement perdu, et agit comme un fou. Puis une explosion. Il se réveille cette fois dans une espèce de cellule grise et froide, le visage d’une femme penché sur lui, par écran interposé. Nous partageons son trouble, nous ne comprenons rien, lorsqu’il est de nouveau projeté dans le Source Code. Même scène, mêmes personnes autour de lui. L’explosion, encore. On dirait un peu  » Un jour sans fin » , version thriller. La répétition incessante de la scène pourrait lasser le spectateur, pourant ce n’est pas le cas car le film est vraiment intelligent, le réalisateur distille les indices sur le propre cas de Colter Stevens. En plus de ce déroulement en escargot, les questionnements sur l’identité et le libre arbitre tiennent en éveil et ajoute au sentiment que l’on ne regarde pas un simple blockbuster anti-terroriste. Il faut souligner la performance de Jake Gyllenhall , parfait en anti-héros ordinaire.

J’ajoute pour nuancer qu’un emballage moins commercial aurait encore ajouté au film.

Minuit à Paris – Woody Allen
En voilà un opus réjouissant ! Lui aimerait vivre à Paris, et plus particulièrement dans la capitale Française des années 20, être un contemporain d’ Hemingway , écrivain qu’il adule. Mais sa future femme n’y entend rien, bourgeoise étriquée dans ses petites habitudes et ses certitudes ancrées. Il sera scribouilleur pour Hollywood et ils habiteront à Malibu après leur mariage. Après une dégustation de vin, pris d’une ivresse délicieuse, il éprouve le besoin de marcher seul dans les rues de Paris, et se retrouvera perdu. De là, il montera dans une voiture d’époque qui l’emmenera dans son âge d’or, Paris des années 20.

Ce film est très drôle, nous rencontrons toute sorte de figures d’époque, des écrivains, des peintres. Voilà une idée originale, portée par l’amour du réalisateur pour notre historique capitale. Voyage dans le temps, reflexion philosophique sur l’ère du temps , nos époques qui vont toujours trop vite, ce regard vers le passé, cet âge d’or que l’on se cherche, ce « c’était mieux avant » qu’il trucide par une critique acide bien que sexy. Je ne m’attendais pas à ça. J’attendais une gentille comédie romantique sur fonds de carte postale, pas cette oeuvre décalée  et charmante … Courez-y , il s’agit assurément de l’un des meilleurs Woody Allen !  

De plus j’aime beaucoup l’affiche … Mon tableau preféré de Van gogh , La nuit étoilée ….