De vrais mensonges de Pierre Salvadori.

Pierre Salvadori avait réuni Gad El Maleh et Audrey Tautou sur grand écran dans un drôle et romantique Hors de prix. Il a refait appel à la douce Tautou, pour un nouvel opus, une nouvelle histoire d’amour sur air de vaudeville. Emilie, associée dans un salon de coiffure en lancement, reçoit une lettre d’amour anonyme qu’elle balance à la poubelle avant de la récupérer, de la recopier et de l’envoyer à sa mère, mère qui se morfond depuis que son artiste de mari l’a plaqué epour une gamine plus jeune que leur fille. S’en suit des situations plus ou moins comiques, où l’on rit parfois, jusqu’à une fin téléphonée.

On constate que Natalie Baye est bien jolie … Et ça s’arrête là. Même la jolie Tautou ne fait pas illusion. L’ensemble est plutôt plat, sans grande saveur, déjà vu. A la fin , on est pas franchement convaincu. Il manque du rythme dans son nouveau film, il n’a pas réussi à insuffler de la vie, du mouvement, un vaudeville sans pêche, ni grâce. On s’ennuierait presque. L’intrigue s’effiloche vite et vire au gentil mélo, d’autant plus que tout est déjà dévoilé dans la bande annonce …

Salvadori avait réussi à insuffler cette vie avec Hors de Prix, mais il nous déçoit avec De vrais mensonges qui se transforme en vrai déception.  Les dialogues sont plats, les acteurs tristounets et pas du tout dedans. Malgré ça, rendons à César ce qui appartient à César, il y a des moments qui déclenchent le sourire, et la salle était plutôt réactive. Il y a  donc de bonnes scènes, réussies. C’est juste que l’ensemble ne convainc pas.