Pour moi Guy Ritchie, c’est le réalisateur de Snatch, l’un de mes films cultes. Je me suis donc rendue au cinéma pour voir son dernier opus « Agents très spéciaux » retraçant l’histoire d’agent Britannique, un agent Russe, et une jeune femme née d’un père nazi. L’action se situe pendant la guerre froide, les séquelles de la grande guerre ne sont pas tout à fait effacés, et certains tortionnaires nazis se sont évanouis dans la nature. Ils n’ont pas perdu du service pour autant. Une course poursuite se met en branle pour empêcher une organisation de criminels déterminer à favoriser la prolifération des armes et de la technologie nucléaires.

Pour les côtés positifs, l’image de ce film, comme patinée, est irréprochable. Concernant le casting la jeune Alicia Vikander et l’agent Britannique avec son élégante flegme, interprété par Henri Carvill (Man of Steel), sont un sans faute, l’agent Russe séduit un peu moins.  Les comédiens surjouent, ajoutant une certaine classe et de la fantaisie, portés par des dialogues fins et souvent drôles. Guy Ritchie filme ses comédiens à l’ancienne, avec une réalisation à la fois classique et originale, revisitant le film d’espionnage de manière toute personnelle.

Avec son casting séduisant, sa réalisation léchée, son suspens et son charme désuet, « Agents très spéciaux » se révèle un très bon divertissement. Pour le bémol, certaines scènes d’action sans grande recherche m’ont fait décrocher et quelques longueurs rendent l’intrigue moins punchy et surprenante. Reste un film d’espionnage à l’accent British fort sympathique et à l’élégance classique qui en font un pré-quel de série plutôt réussi.

Sans crier au génie ni hurler à l’originalité, « Agents très spéciaux » est un bon divertissement doté d’une très belle image.