Pixels – Chris Columbus

Pixels-Affiche-Finale-FranceJe n’avais pas spécialement envie de le voir à l’origine, puis à la lecture du synopsis j’ai trouvé l’idée très originale et intéressante, un peu old school. L’histoire est assez simple,  un jeune garçon manque d’un poil de gagner le championnat de jeux vidéos d’arcade de 1982, échouant face à son arrogant adversaire sur le jeu Donkey Kong. Ils en profitent pour envoyer une capsule témoin de l’espèce humaine dans l’univers pour contacter les extraterrestres. En 2015, lui qui avait temps de potentiel est devenu un gentil looser installateur de matériel vidéo, habillé d’orange et au verbe gouailleur. Son ami, lui, a fini Président de la République, rien que ça. Un jour un étrange phénomène se produit, des créatures tout  droit sorti d’anciens jeu d’arcade attaquent la Terre.

Les 10 premières minutes font illusion. Puis la pseudo histoire romantique que l’on sent venir à des kilomètres fausse la donne dans les minutes qui suivent. Doté d’un scénario original, qui ravira les gamers ayant dépassé la trentaine notamment, il est dommage de voir à quel point le réalisateur et les scénaristes ont torpillé leur idée de départ en y ajoutant des gags d’une niaiserie confondante. Mais le pire, c’est d’avoir collé à cette histoire délirante une histoire romantique éculée, dont les ficelles ont tellement été tiré qu’elles sont usées jusqu’à la moelle: le looser qui remporte le cœur de sa belle après avoir sauvé la Terre. SUPER.

Les geeks ont encore une fois une image de looser gros et moches qui ne se lavent pas les dents. La seule chose qui sauve le film sont ces images des héros de nos jeux vidéos et la présence du créateur de Pac Man lui même, Toru Iwatani. On saluera également l’effort que cela représente d’obtenir l’autorisation d’utiliser les héros des studios de jeux vidéos dans un seul film. L’idée est loufoque et aurait pu être très drôle avec un scénario plus osé, plus audacieux et moins cul cul la praline. Même si je ne l’avais pas placé dans ma to do au début, je me suis laissée séduire par la promesse de Chris Columbus de raviver la culture des années 80, notamment par le biais des jeux vidéo,  et en suis sortie déçue.

Pas franchement fou, pas assez pop, doté d’un ryhtme inégal, Pixels est une déception car à la fois vieillot et pourtant très inscrit dans son époque. Bref, je vous propose de passer votre tour.

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