RIPD c’est un film que je voulais voir pour l’idée de départ. Une police fantôme agissant parmi les vivants sans se faire repérer pour arrêter les vilains esprits, ça me bottait pas mal. J’aimais aussi l’idée de retrouver Jeff Bridges que j’avais aimé dans le True Grit des frères Cohen et que l’on retrouve dans la peau d’un ancien shérif du Far West, Roy, mort depuis des centaines d’années, et qui agit toujours dans la police. J’appréciais de retrouver la MILF de Weed en chef flic. Et pourtant, pourtant …

Qu’est ce que ce film est nul ! Nick Walker ( Ryan Reynolds) a dégoté des morceaux d’or lors d’une fouille avec son partenaire (Kevin Bacon). Quand celui-ci décide de le rendre alors qu’il l’a enterré chez lui sous un oranger, son partenaire, décide de l’envoyer dans l’au delà. C’est alors qu’il se retrouve mort, mais toujours flic, sous une apparence de vieux monsieur chinois, en compagnie d’un nouveau partenaire, Roy l’irascible . Ensemble ils doivent donner la chasse aux crapules qui préparent un mauvais coup : rassembler un espèce de totem qui devrait permettre aux morts de revenir sur terre en inversant le principe du tunnel.

Mais c’est du lourd, du lourdingue, à la limite du pastiche. La réalisation n’est qu’effets spéciaux et scènes d’action plus ou moins ratées, et même Jeff Bridges peine à s’en sortir. Je dirais que le point positif c’est que le film ne se prend pas vraiment au sérieux, et heureusement car le scénario n’est pas fouillé alors que l’idée de départ est véritablement prometteuse ! Voilà comment fabriquer un navet quand on avait de belles cartes en main. Vous vous passerez aisément de cette comédie plus fantôme que son titre avec des acteurs qui en font soit trop, soit pas assez, une ambiance qui se voulait « Ghostbusters » mais qui finalement ne parvient à rien, un scénario qui part en sucette … Un film bas de gamme, tout juste bon à regarder à la TV avant de s’endormir …

Bref, rien ne va : ni dans la réalisation, ni dans l’histoire, ni dans le casting. Passez votre chemin comme j’aurais dû passer le mien.